Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88) - Filae.com |
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Inscrit le: 04/11/2005 Messages: 2 102
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Katia de Nouméa,
Christophe, c?est notre facteur, comme tu vois il fait circuler les nouvelles !
Quand à Squaw Perspicace (SP), elle n?existerait pas sans l?invention de GGD ! Sûr que cela ne doit pas te paraître bien clair ! Pour comprendre le dialogue SP-GGD, il faudrait remonter environ 200 pages en arrière dans ce même forum, et lire comment de possibles cousins très très très éloignés, en sont arrivés à s?envoyer de nombreuses flèches, amicales et chamailleuses !
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Inscrit le: 04/11/2005 Messages: 2 102
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Serge, bonjour,
De temps en temps je retourne dans mon arbre, malheureusement pas assez souvent car pas le temps !! bientôt je retourne mettre le nez dans ces registres du XIIème siècle qui me donnent du fil à retordre, comme à tout le monde. Car d?après Jean, c?est là que nous devrions cousiner, moi je veux bien, mais je crois que nous n?en serons jamais sûrs. Bah ! tant pis !
Tu as de la chance, je suis trop fatiguée ce soir pour rouspéter ! Mais quand même « québécois » avec un « q » cela suffit, pas la peine de lui en mettre 2 !!! HUGH !
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Inscrit le: 04/11/2005 Messages: 2 102
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Marie Paule,
Alors comme ça tu as des restes pour 2 à 3 jours, est-ce que tu aurais cuisiné la dinde de « Thanksgiving Day » dans les Vosges ? ce plat dont les restes durent presque une semaine !!! Ici les restes on appelle ça des "touskis" !
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Inscrit le: 19/09/2005 Messages: 10 301
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bonjour pour la métropole et bonne nuit pour le Québec et Noumea
patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/ Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
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Inscrit le: 23/11/2006 Messages: 3 111
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BONJOUR les ami(e)s - Très bonne journée - Gisèle
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Inscrit le: 09/09/2007 Messages: 3 236
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Salut Christophe, bonjour la métropole...
Andrée, j'ai à peu près compris... Comme quoi une bonne grippe n'empêche pas tous les neurones de fonctionner!
Ce soir, je couche mes enfants et je me fais un bon grog... on verra pour la généalogie si j'arrive à tenir au-delà de 20h!
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Inscrit le: 26/11/2007 Messages: 329
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bonjour à tous et j'espère que tout le monde peut profiter du soleil qui règne sur la région parisienne
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Inscrit le: 20/11/2004 Messages: 899
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bonne journée à tous
bisous à toutes les dames
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Inscrit le: 10/05/2007 Messages: 3 217
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Bonjour.
Mon grand-père maternel fut instituteur à Serc?ur au début du siècle dernier. Il créa une association récréative dans le village et, chaque année, organisait avec ses élèves comme acteurs, des soirées théâtrales fréquentées par tout le village et parfois même des voisins venus des villages d?alentour. Les recettes alimentaient une caisse qui lui permettait d?emmener les jeunes du pays à la découverte des Vosges, de l?Alsace et même de Paris. Certains adolescents ne connaissaient ni le train, ni l?éclairage électrique et bien d?autres aspects de notre vie actuelle encore inconnus dans ce village pourtant proche d?Épinal. Je vous invite donc à une découverte de Gérardmer et de la Schlucht et je cède la place à mon grand-père qui devint, vers la fin de son existence, Maire de Thaon et Conseiller Général de son canton de Châtel. Voici?
NOTRE PREMIER VOYAGE
Gérardmer. - 14 juillet 1908
Par ce frais matin d'été, à l'aube naissante, c'est, devant l'école, une joyeuse animation, un va-et-vient désordonné, un échange de gais lazzis, d'exclamations bruyantes. Ce jour de fête nationale, qui s'annonce magnifique, va marquer la date de notre première excursion et? nous n'en resterons pas là, nous l'espérons bien. Nous retrouvons tous les acteurs de nos lointaines soirées d'hiver et, à leur air de fête, on voit qu'ils ne gardent pas rancune des efforts passés. Comme nous rentrons ce même soir, quelques amis, des dames même se sont jointes à nous. C'est une excellente occasion de faire connaissance avec nos veilles montagnes vosgiennes et ils en profitent. Cette modeste excursion, n'a pas nécessité de laborieux préparatifs. Je me suis borné à faire une demande de billet collectif à demi-tarif et à prier mon excellent maître, M. Géhin de Gérardmer, de me servir d'intermédiaire près d'un loueur de voiture. Nous emportons nos vivres et ce n'est pas là un des côtés les moins pittoresques de notre caravane ! Sacoches cossues et papiers graisseux, filets populaires et cartons multicolores, recèlent en leurs profondeurs hétéroclites les richesses les plus variées ! Mais il faut songer au départ. Les voitures, un confortable break aux vigoureux carrossiers et deux chars-à-bancs rustiques, nous reçoivent. on est bien un peu serré, mais, baste ! ce n'est qu'un élément de gaité de plus. Les voitures s'ébranlent aux accents d'une joyeuse marche qui réveille les rares dormeurs qui ont résisté à notre tapage quasi-nocturne. Nous allons bon train. Nous traversons les villages à grand bruit et faisons sensation ; des fenêtres s'ouvrent précipitamment, livrant passage à des têtes ensommeillées au débonnaire casque à mèche ; des chiens aboient, cependant que nos fouets claquent et que nos chants réveillent les échos dans la brume matinale. A partir de Granvillers, quelques côtes rudes que nous montons au pas pour nous déraidir les jambes et nous réchauffer. Bruyères - Les voitures dételées et les attelages remisés, nous nous acheminons vers la gare. Le billet collectif établi et notre trésorier sensiblement délesté, nous attendons le train. Certain de nos jeunes gens vont employer pour la première fois ce mode de locomotion et leur curiosité est fort aiguisée. Le convoi arrive et nous nous précipitons. A Laveline, changement de train. Maintenant, les montagnes semblent venir à nous, toujours plus hautes et plus abruptes. Après granges, le spectacle est de toute beauté. Mes jeunes voyageurs sont tous aux portières et je leur désigne, à mesure, les localités. La vallée est fort étroite : la route, la Vologne et la voie ferrée y trouvent un accès à peine suffisant. Les pentes escarpées sont couvertes de magnifiques sapins qui viennent se mirer jusque dans les eaux limpides. Parfois, d'immenses éboulis, véritables cascades pierreuses, viennent, des hauteurs vertigineuses mourir dans al rivière. Ailleurs, des blocs imposants, dans un équilibre douteux, paraissent une éternelle menace sur la vallée assombrie. Voici le Kertoff et sa papeterie ; des scieries rustiques qui se succèdent avec leurs amas de troncs et leurs piles de planches. Kichompré : une section de Gérardmer déjà, industrieuse et coquette, notre dernier arrêt. La pente est maintenant très forte et notre malheureuse locomotive, avec ses trois ou quatre wagons, halète terriblement. Mais nous approchons. Voici, à droite, le coteau des Xettes avec ses innombrables chalets qui se superposent et semblent escalader la montagne ; à gauche, la ville éparse, au pied du Costet dénudé et de la Creuse boisée. Le convoi s'arrête. C'est l'extrémité de la ligne, la gare coquette jetée en travers. Il est sept heures. Le soleil est déjà chaud et drapeaux et oriflammes flambent joyeusement sous ses rayons. Nous gagnons sans nous arrêter le domicile de notre loueur de voitures, place du Tilleul. Le temps de jeter un coup d'?il à l'arbre vénérable qui orne la place et nous escaladons le break monumental qui va promener notre bande bruyante. Nous ne sommes que? 21, cocher compris, mais nous avons deux solides carrossiers et c'est au trot que nous remontons la Grand'Rue. Les boutiques s'ouvrent et, partout, des gens affairés complètent la décoration commencée la veille. A droite, voici l'église avec, devant, dans l'ombre des tilleuls, le monument aux morts de l'Année terrible. Je rappelle que j'en fis l'épure, il y a quelque quinze ans, alors que j'étais un des "forts en dessin" de l'Ecole primaire supérieure de la ville. La voici précisément, la vieille école, dans le populeux quartier de Forgotte et des souvenirs lointains, des visages effacés revivent soudain dans ma pensée. Dois-je dire que j'ai fort à faire pour répondre au flot pressé des questions qui se succèdent de tous les coins de notre arche immense ? J'ai nommé au passage des hôtels, des magasins, des usines, etc? ; je désigne maintenant les sommets familiers et les particularités de ce paysage tourmenté. Nous sommes sortis du centre de la vile, mais les habitations sont toujours nombreuses. Beaucoup son de construction récente. Nous laissons à gauche la route de Kichompré et la fabrique de feutre. La forêt est maintenant toute proche. et droite, elle descend a peu de distance du chemin ; à gauche nous allons atteindre sa lisière, perpendiculaire à la route. Je désigne, en cet endroit une énorme roche, la pierre Charlemagne et raconte aux jeunes gens amusés, qu'autrefois, les "bleus" de l'école étaient tenus d'embrasser la prétendue empreinte, gravée dans le roc et rajeunie chaque année, du sabot du cheval de Charlemagne. Cette puérile et traditionnelle brimade a-t-elle survécu ? En arrière des sapins élancés, aux proportions colossales, nous distinguons, tout près, le murmure continu de la Vologne roulant sur son lit rocheux. Nous mettons pied à terre. A droite, dans le cadre sévère de la forêt majestueuse, n immense cirque aux gradins gazonnés. Au fond une vaste scène rustique aux bois artistement assemblé. C'est le Théâtre du Peuple. Des affiches multicolores nous annoncent que ce soir, les "Chanteurs Montagnards" s'y feront entendre. Tout près, le Saut des Cuves. Un pittoresque pont de bois l'enjambe hardiment. En vérité, la cascade n'a pas la sauvage beauté des périodes de hautes eaux, mais sa merveilleuse situation, son cadre de gigantesques rochers moussus et de sapins énormes, retiennent longtemps notre admiration. Nous remontons en voiture. Voici Xonrupt et ses fermes éparses, accrochées aux flancs des hauteurs. De-ci, de-là, de longues pièces de toile blanche zèbrent la verte pelouse de la prairie. Ce m'est l'occasion d'un cours sommaire sur la fabrication, à domicile, des toiles de lin et sur le blanchiment naturel. A gauche, un énorme amas chaotique : la Roche du Page. Voici venir Longemer, la vallée oblique à droite et nous apercevons, au travers d'un rideau d'arbres, la surface scintillante du vaste lac. Nous laissons le poste de douane et mettons pied à terre devant un restaurant de belle apparence. En cet endroit, la route bifurque. Une branche côtoie la rive du lac et remonte la vallée ; l'autre s'accole à la montagne qu'elle escalade, en y épousant les contours, pour gagner la Schlucht, la frontière. C'est cette dernière que nous allons suivre. Mais certains esprits pratiques rappellent que notre déjeuner ultra-matinal est loin ; je conviens de mon côté qu'il serait peut-être préférable de nous restaurer ici où les tarifs sont certainement moins élevés que la haut, et nous nous installons délibérément sur la terrasse Quelques litres de vin, eux ou trois miches ventrues, accompagnent dans une danse joyeuse les provisions exhibées de leurs logements disparates : saucisses interminables, tranches de jambon savoureuses, sardines, ?ufs, etc? . De belles pâtisseries exposent, sur certaines tables, leurs croûtes dorées, à l'admiration respectueuse de la bande. Pendant quelques instants, on n'entend que le jeu déterminé des mâchoires ; puis, peu à peu les langues se délient à nouveau et le repas se termine dans ne bruyante gaîté. Les reliefs du festin réintégrés en bonne place, nous réoccupons nos sièges. C'est une demi-douzaine de kilomètres de montée, que nous allons faire au pas, en mettant à tour de rôle pied à terre pour soulager notre robuste attelage. Nous dominons bientôt le lac qui paraît être sous nos pieds. Ce n'est qu'une illusion, et les pierres lancées par des bras vigoureux ne vont pas rider la surface tranquille. La route est très pittoresque. Elle va, d'une pente régulière, serpentant au gré de la montagne avec partout des eaux murmurantes et d'appétissantes bordures de fraises et de myrtilles que nos gourmands mettent au pillage. A un détour, la Roche du Diable, masse énorme jetée sur la routez qui passe au travers ! Nous contournons le massif colossal. Un belvédère, que clôture une solide balustrade, est littéralement suspendu au dessus de la vallée. A deux ou trois cents mètres sous nos pieds, le lac de Retournemer, aux eaux sombres, fait le centre d'un vase cirque que limitent des montagnes boisées. L'hôtel, quelques chalets, le tramway et des groupes de voyageurs paraissent des jouets. A droite, la Vologne et le lac de Longemer développent leurs méandres ; à gauche, les pentes gazonnées du Honeck surplombent les sommets avoisinants. Le coup d'?il est imposant, mais un véritable vertige nous paralyse et j'observe, avec une nuance d'inquiétude, les mouvements de mes jeunes étourdis. La pente paraît maintenant moins rude. Nous admirons, en passant, dans deux trouées de verdure, le splendide panorama de la vallée et des lacs. Voici le Collet : encore1500 mètres en palier et nous atteindrons le versant alsacien. C'est l'affaire d'un temps de trot. J'ai signalé, en passant, la Meurthe qui descend en menus ruisselets et va se perdre dans les profondeurs bleuâtres du Valtin. Nous avons également admiré, à droite, sur les vastes chaumes, de magnifiques troupeaux de petites vaches vosgiennes. Chacune a sa clochette et cette musique argentine égaie le paysage sévère. Voici enfin la Schlucht. C'est toute une localité que ce col très fréquenté de nos Hautes-Vosges ! Hôtel, restaurant, brasserie, bazar, poste, douane, gare, groupe compact d'édifices de tous styles, scindé par la frontière. Il y a foule en ce moment : Alsaciens graves, l'?il rivé aux couleurs nationales qui calquent sous la bise ; Allemands aux costumes verdâtres, plume de coq au chapeau et havresac au dos et aussi des français qui utilisent comme nous cette belle journée de fête. Une attention spéciale est accordée à un groupe de douaniers allemands et à deux gendarmes en casque à pointe, qui circulent silencieusement dans la foule. Nus accordons quelques heures de liberté à notre automédon et nous acheminons vers le versant alsacien. Je fais remarquer, à mes jeunes gens émus la borne frontière et le poteau à l'aigle bicéphale. Le panorama est grandiose. La route surplombe l'abîme qui ouvre, à droite, ses profondeurs assombries jusqu'aux fantastiques escarpements du Honeck et [à] gauche, les gigantesques Kruppenfels élèvent dans les nues leurs masses verticales et menaçantes ; Dans les sinuosités de la vallée abrupte, de menus villages font des taches rouges. L'horizon est clos par la ligne onduleuse des sommets violemment éclairés : chaumes d'un vert pâle, cimes boisées aux couleurs sombres. Tout au fond, à l'est, une ligne claire : le Rhin ; en arrière encore une bande festonnée, vague et grisâtre : la Forêt-Noire. Mes jeunes gens admirent silencieusement ce spectacle plus majestueux encore qu'ils avaient pu le concevoir. Ils sont plus émus qu'ils ne veulent le paraître devant ce magnifique lambeau détaché de la patrie vaincue. Nous traversons un tunnel plus impressionnant encore que la Roche du Diable et arrivons au splendide hôtel de l'Altenberg, véritable nid d'aigle suspendu sur l'abîme. Nous regagnons la Schlucht parmi les promeneurs toujours nombreux. Rapidement, en suivant la frontière, nous allons maintenant faire l'ascension du Honeck. Des nuages noirs s'amassent à l'ouest, et par cette chaleur torride, un orage est possible. Aussi ferons-nous vite ! Le sentier suit quelques temps un bois rabougri, puis nous débouchons sur les chaumes. Sur le gazon ras, les anémones étalent leurs houppes laineuses et les gentianes font des taches vives. Les géant des Vosges est devant nous. Encore quelques centaines de mètres d'une rude montée et nous en atteindrons le sommet. A l'ouest la montagne descend en pentes molles ; sur le versant alsacien, c'est au contraire un véritable précipice que côtoie notre sentier. Mes jeunes amis ne sont pas peu surpris d'apercevoir, en des couloirs obscurs, quelques amas d'une neige grisâtre. Les plus ingambes sont au sommet et nous encouragent du geste. Enfin, nous y sommes ! D'intrépides commerçants se sont installés sur la cime même et nous pouvons prendre un rafraîchissement bien gagné. Le spectacle est plus grandiose qu'à la Schlucht. C'est l'Alsace, ce sont nos Vosges étalées sous nos yeux. La table d'orientation nous désigne les sommets aux noms familiers que mes excursionnistes sont tout heureux de découvrir. Malheureusement, il nous faut écourter cette intéressante station, car l'orage monte. Nous redescendons rapidement. Quelques-uns, peu confiants en leurs jarrets, se confient au tramway dont la station est proche et peu de temps après nous sommes réunis. Notre cocher se hâte d'atteler et nous démarrons à belle allure. Hélas ! notre hâte ne nous sauvera pas de l'ondée. Dès le Collet, les premières gouttes se font sentir, et bientôt, c'est une averse torrentielle qui nous inonde. Aucun abri à escompter ; les plus minces se glissent sous les banquettes et y cherchent un refuge illusoire. Les chevaux descendent la rampe d'un train d'enfer, solidement tenus en mains par notre robuste cocher. Je partage le siège élevé de celui-ci et ne perds rien du malencontreux déluge ; Et je suis en pantalon blanc et veston d'alpaga ! Tableau ! ! Heureusement, la pluie cesse et le soleil reparaît, encore ardent. Quand nous rentrons à Gérardmer, une heure plus tard, les traces de la copieuse douche ont à peu près disparu. En un modeste café, nous réparons le désordre de nos toilettes et, des reliefs encore appréciables de notre festin du matin, nous constituons un repas dont le besoin s'impose. Nous disposons encore de quelques heures pour visiter la ville. Par le boulevard aux magnifiques hôtels, nous gagnons le lac. La vaste nappe brille sous les rayons du soleil couchent. Là-bas, vers le Belliard, une buée légère commence à s'élever. A droite, un panache de fumée signale le passage du tramway de Remiremont. Des barques font des taches mouvantes sur la surface unie. Précisément deux canots automobiles, le pavillon tricolore en proue, sont amarrés à l'embarcadère. Je lis un vif désir dans tous les yeux. En quelques mots un arrangement est conclu et nous embarquons. Les moteurs ronflent, les hélices battent et nous filons rapidement vers Ramberchamp laissant derrière nous un long sillage argenté. Nos passagers sont enthousiasmés ; ils échangent de joyeuses exclamations et interpellent au passage les barques plus lentes. Nous long?ns les jolies villas qui se mirent dan l'eau profonde et allons virer tout à l'extrémité du lac. C'est une sensation délicieuse que cette glissade sans à coups, sur cette nappe limpide, par cette belle soirée. Mais voici le quai. Notre charmante promenade nautique est terminée. La nuit tombe et nous regagnons la gare. Partout les lampions s'allument. Les hôteliers rivalisent d'ingéniosité et sur les flancs mêmes des montagnes voisines, dans l'ombre descendue, des feux multicolores signalent les chalets rustiques. Nous montons dans le train au bruit des premières détonations du feu d'artifice. Notre belle ardeur de la journée commence à tomber. Nos jeunes camarades, les jarrets raidis, l'imagination quelque peu enfiévrée se laissent aller à une douce somnolence. Quand nous descendons à Bruyère la fête bat son plein ; mais nous restons insensibles à la gaîté bruyante de la rue. Les voitures attelées et les dernières bribes de notre caisse expirante envolées en un ultime rafraîchissement, nous prenons le chemin de retour. Bientôt, les conducteurs restent seuls à peu près éveillés et nous ne retrouvons un peu de vie que pour signaler bruyamment notre retour dans le village endormi. Il est minuit ! Les adieux sont écourtés et bientôt les rêves les plus fantaisistes nous emportent tous sur leurs ailes capricieuses. Figure 1 : Gérardmer, 14 juillet 1908
L.V.Benoît Voilà, c?était un témoignage sur le thème des loisirs dans un village vosgien il y a un siècle. Si vous y avez trouvé de l?intérêt, je conserve d?autres écrits de mon aïeul. Ils sont à votre disposition.
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Inscrit le: 16/05/2002 Messages: 585
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Merci Roger pour les recherches. C'est fou ce que tu ressemble à mon frère de Beziers sur ton avatar. Bonne journée Yves Sa zié pa voué, ké pa ka fé mal. (Ce que l'oeil ne voit pas, ne fait pas mal au coeur). Proverbe créole. Mon arbre : http://gw.geneanet.org/yves15
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Inscrit le: 11/01/2002 Messages: 2 739
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:bisou:
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Inscrit le: 10/05/2007 Messages: 3 217
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Il y avait une image...
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Inscrit le: 10/05/2007 Messages: 3 217
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Andrée,
Bonjour.
Où as-tu trouvé des registres du XIIe siècle ?
Amitié.
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Inscrit le: 10/05/2007 Messages: 3 217
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Yves,
Bonjour.
Tout être humain possède, paraît-il, au moins un sosie.
Voilà, tu m'indiques le mien !
Amitié.
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Inscrit le: 03/06/2008 Messages: 617
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bonjour charly je pense que le concour du mangeur du boudin doit ressemblé au concour du mangeur de maroilles (un record de 1 740 grammes de maroilles à consommer en 20 minutes) ce qui me rapel mon enfance quand j'allais voir ce concour j'avais mal au ventre pour eux bonne journée karine
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Inscrit le: 18/03/2007 Messages: 5 701
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Bonjour à tous Serge Je suppose que tu es regagné tes pénates . Formidable le récit de ton grand pére qui me rappelle la maniére dont nos institutrices , au temps du cours moyen nous faisaient décrire notre petite promenade dans la montagne au dessus du village dans les premiers jours d'octobre !!! Ton grand père aurait pu être un excellent reporter . Je suppose que ,aprés la promenade ,ton grand pére a su évoquer avec ses éléves toutes leurs découvertes et que ce récit a été préparé avec eux et fignolé par le maître ..
http://gw.geneanet.org/mariepaule7
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Inscrit le: 28/03/2007 Messages: 8 928
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BONJOUR, BON JOUR!
Merci Serge, mis dans la boite à souvenirs. Je prends volontiers d'autres textes. Tu dois avoir mon adresse courriel, j'ai la tienne.
Bon après midi à tous EVITEZ d'ouvrir des files chaque fois que vous avez une question
Il y a des files qui ont été crées par REGION.
Vous aurez plus de chance d'avoir une réponse rapide
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Inscrit le: 21/03/2008 Messages: 5 225
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Bonjour les Vosgiens,
Merci Serge pour nous faire partager ces beaux textes. Hop ! moi aussi dans mon fichier intitulé : Serge.
Bonne find'après-midi à tous
:bisou: :bisou: de
55:Stenay-Mercier-Ponsin/Arrancy-Bertrand-Reny/Cesse-Malot-Lombard/Thonne.la.Lg-Henry-Bouriquet/ 54:Bréménil-Lemaire/Hersérange-Dehaye/ Prov Lux:Meix.dv.Virton-Bouriquet/Tintigny-Georges-Flamion-Goffinet-Thiry/Messancy-Godard/Meix Tige-Godard-Guelff-Sauvelet
http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=paques1
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Inscrit le: 24/09/2007 Messages: 2 258
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Bonsoir tout le monde
Marie Paule , je t'ai mis des messages depuis samedi sur la file d'Odilou , mais tu n'as pas du les voir. Evelyne t'a envoyé un MP pour que tu puisses aller sur mon arbre . Pour Les MARQUIS .
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Inscrit le: 08/05/2006 Messages: 2 848
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Bonjour la file des Vosges,
Apparemment vous allez tous bien, à part Katia qui est malade.
Le temps est très agréable, ça fait du bien au moral ainsi qu'aux os.
Bonne fin de journée à tous.
http://gw.geneanet.org/emige
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Inscrit le: 05/10/2008 Messages: 158
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Bonjour à tous, j'ai moi aussi des ancêtres dans les Vosges et je recherche actuellement :
- Naissance Pajot Henri Nicolas le 06/05/1901 Chavelot (88) - Naissance Schott Marie Cécile le 12/10/1899 Vagney (88)
Merci d'avance et si jamais je vois que je peux vous aider je ne manquerai pas de la faire.
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Inscrit le: 10/05/2007 Messages: 3 217
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Bonsoir.
Promenade en Brière.
Amitié.
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Inscrit le: 16/05/2002 Messages: 585
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Pardon Serge, mais c'est de Roger dont je parlais. Sa zié pa voué, ké pa ka fé mal. (Ce que l'oeil ne voit pas, ne fait pas mal au coeur). Proverbe créole. Mon arbre : http://gw.geneanet.org/yves15
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Inscrit le: 05/10/2008 Messages: 158
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Bonsoir, je recherche l'acte de naissance de
SCHOTT just charles né le 18/06/1874 à Vagney (88) Père SCHOTT Pierre Sébastien Mère AMEL Marie
Merci d'avance à tous
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Inscrit le: 16/05/2002 Messages: 585
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RE bonsoir Roger,
Page 513, j'ai lu que tu avais des actes pour moi. Je m'excuses de n'avoir pas répondu de suite car j'avais loupé la page ou mal lue. Je suppose qu'il te faut mon mail. Marci pour tout
0 à la plce de ? bien sûr. Yves Necker
Sa zié pa voué, ké pa ka fé mal. (Ce que l'oeil ne voit pas, ne fait pas mal au coeur). Proverbe créole. Mon arbre : http://gw.geneanet.org/yves15
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Inscrit le: 23/09/2005 Messages: 397
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bonsoir a toute la file bonsoir Roger je serais interessé par deux actes de naissances et un de mariage
sur Blevaincourt ° ROSARD Marie Josephine le 18/05/1829 et X VERNIER Nicolas Didier et ROSARD Marie Josephine le 30/101848
sur Tignecourt ° DUBOIS Marguerite le 25 Floreal an 8 soit 15/05/1800 merci d'avance geneamicalement
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Inscrit le: 19/09/2005 Messages: 10 301
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bonne soirée
patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/ Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
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Inscrit le: 05/10/2008 Messages: 158
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Bonsoir,
J'aurai besoin de l'acte de naissance de SCHOTT Pierre Sébastien Adolphe né le 27/11/1843 à Vagney (88)
Merci pour l'aide
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Inscrit le: 23/09/2005 Messages: 397
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bonsoir roger bien recu le message j'attendrai sauf si yves passe aux AD et prends ma demande il n'aura qu'a le preciser sur la file je lui transmettrai mon adresse mail par MP
merci d'avance geneamicalement
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Inscrit le: 05/10/2008 Messages: 158
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Bonsoir, une demande de plus si possible,
Acte de naissance de COLIN Marie Claire née le 29/04/1820 à Dommartin Remiremont (88)
Mercie d'avance
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Inscrit le: 09/09/2007 Messages: 3 236
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Bonjour la file! Une nouvelle journée pour moi, mais enfermée à la maison, en compagnie de mon ordinateur, mes chats et ma couette... Et une bonne tisane! Heureusement que les virus, microbes et autre vilaines bébêtes ne peuvent pas traverser l'écran, je m'en voudrais de vous contaminer!
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Inscrit le: 16/09/2003 Messages: 1 955
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Bonsoir tout le monde Bonsoir Yves
Merci ,beaucoup ,bien reçu et bien lu,c'est génial. Amicalement
http://gw.geneanet.org/pernotfanny
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Inscrit le: 19/09/2005 Messages: 10 301
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salut à sion,(jeu de mot "maitre capello" )
patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/ Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
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Inscrit le: 09/09/2007 Messages: 3 236
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Et bien je dois vraiment pas être bien, je n'ai pas compris!
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Inscrit le: 03/06/2008 Messages: 360
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bonjour à toute la file,
bonjour Roger
encore un grand merci pour votre aide et les photos d'actes quelle rapidité dans le traitement de ma demande : merci
Cordialement Carole
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Inscrit le: 03/06/2008 Messages: 360
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re-bonjour à tous,
j'ai besoin d'un conseil ou avis voilà : sur l'acte de naissance de charles André LOMBARD ( et sa soeur Lea Josephine) né à Darnieulles est indiqué le nom de ses parents : Charles Nicolas LOMBARD et Clemence Emelie VALENCE je pars donc à la recherche d'un acte de mariage ou de décès (sachant de sources familiales que Charles Nicolas est décédé à Darnieulles) Hors, je trouve bien un acte de décès, l'année présumé de son décès, au nom de Charles Nicolas LOMBARD mais son épouse se prénomme ici Marie Emelie. pensez-vous qu'il s'agisse des même personnes ? là je suis un peu perdu ! que me conseillez-vous ?
merci d'avance pour votre aide Carole
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Inscrit le: 23/11/2006 Messages: 3 111
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BONJOUR toute la file - bonne journée Gisèle
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Inscrit le: 17/02/2004 Messages: 502
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Bonjour Roger, Merci beaucoup, j'ai bien reçu les 3 mails avec les copies des actes. Merci pour votre rapidité et effficacité. Comment je peux vous remercier ? Je vous souhaite et à toute la file une très bonne journée. Jacqueline MICHEL
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Inscrit le: 20/07/2008 Messages: 574
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Bonjour a tous
Un grand merci a ROger j'ai eu bonne réception des mails (4) Maintenant au boulot sniff Bonne journée a tous Nicolas http://www.travailleurs-indochinois.org/ http://www.genealogie.com/v4/forums/default.aspx?g=posts&t=1261597
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Inscrit le: 20/11/2004 Messages: 899
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bonne journée à tous bisous mesdames pas de fleurs aujourd'hui mon hebergeur ne veut pas
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Inscrit le: 03/06/2008 Messages: 360
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bonjour Roger, bonjour à tous,
en fait, la date de naissance de Marie emelie coïncide avec celle approximative de Clémence emelie (que mon beau-père m'a donné - c'est la seule chose que je sais d'elle) d'un autre côté, les actes en ligne sur ce site distinguent bien, pour les naissance de Charles André, Georges Emile, lea joesphine, le prénom de Clémence pour la maman.
je me suis demandée s'il est possible lors de la rédaction de l'acte d'indiqué le "prénoms usuel" donné par la famille qui n'est peut-être pas le même que celui de l'état civil après tout, on nomme souvent, dans cette famille les 2eme ou 3eme prénoms par exemple Charles André était nommés par la famille André !
bon, je vais arrêter de me creuser la tête pour le moment et préparer le repas de midi, ça va changer un peu !
en tous cas, toutes vos remarques sont bonnes à prendre !
merci
Carole
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Inscrit le: 10/09/2007 Messages: 1 155
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Bonjour à tous
je pense que ma demande et passé outre je vous la remets
Mise en commun des ancêtres des VOSGES ( 88 ) Envoyé le: lundi 13 octobre 2008 00:16 "Bonsoir à tous
mes ancêtres vont se nicher dans les Vosges et je n'ai pas arrivé à trouvze les parents de CHAUMON Nicolas °1798 Neufchateau +17/11/1850 Marey épouse GILLET Marguerite
voici ma demande la date de naissance de Nicolas et leurs ascendances.
Merci de votre aide "
Bonne journée et Merci http://gw5.geneanet.org/index.php3?b=thepunisher
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Inscrit le: 17/09/2008 Messages: 65
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bonjour
je ne sais pas si vous avez pris en considération ce message du 5 , je me permet de le remettre au cas ou !!!
dimanche 5 octobre 2008 16:44 bonjour la file
je recherche l'acte de naissance de caroline Buhl ° 11/02/1878 à saint dié.Pere Andréas buhl et mère caroline dimar . J'aimerais aussi voir si il y a eu des freres et soeurs et trouvé les dates de naissance des parents. Je sais que caroline dilmar était décedée le 4/02/1901 , le jour du mariage de sa fille caroline avec arnold scheuer.
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Inscrit le: 08/05/2006 Messages: 2 848
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Bonjour Tous.
http://gw.geneanet.org/emige
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Inscrit le: 19/09/2005 Messages: 10 301
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pour Katia de Nouméa (salutation - salut à sion )et sion est une ville des vosges et Maitre Capello était un homme très instruit qui animait un jeu télévisé sur FR3 (les jeux de 20h00 ) avec des jeux de mot
patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/ Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
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Inscrit le: 10/09/2007 Messages: 1 155
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Christophe Sion est aussi une colline dans le 54 et une ville de Suisse ...
Merci Charly pour avoir pris ma demande en compte ....
je retourne travailler http://gw5.geneanet.org/index.php3?b=thepunisher
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Inscrit le: 20/12/2006 Messages: 54
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Bonsoir,
Un grand merci à Roger pour l'envoi des actes que j'avais demandés il y a quelques jours.
Bonne fin de journée à toutes et à tous.
Cordialement,
Albert
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Inscrit le: 19/04/2005 Messages: 173
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:bisou:
Merci Roger
Grace à vous j'ai appris qu'elle était déjà mariée, j'ai donc regarder dans l'état civil, elle est veuve le 19/6/1761 mais rien sur les parents.
J'ai rebondi sur les COPAT ou COPPAT toujours même source. J'ai donc vu qu'il a une erreur c'est pourquoi je ne pompe jamais j'essaye toujours de vérifier. Il me faudrai le mariage de Georges LECOANET X Catherine COPAT ou COPPAT le 17/11/1728 à Pouxeux et celui de Nicolas COPAT X Barbe THIRIAT ou THYRIAT le 12/4/1704 à Pouxeux.
Merci encore
Sandrine
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Inscrit le: 26/08/2005 Messages: 8 096
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bonsoir à tous
bonne nouvelle Charly, pourrais-je bénéficier des actes que tu cherche pour Françoise, CLAUDE Pierre, x ABASLON Elisabeth sont les sosas 94 et 95 de mon mari
je ne suis pas dans mon assiette, je dois couver quelque chose
bonne soirée à tous
bisous l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain
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Inscrit le: 28/03/2007 Messages: 8 928
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BONSOIR LES AMIS,
Béatrice, si personne n'a répondu c'est que personne n'a rien à te proposer...
MAIS pour être sure d'être lue :
- ECRIS PLUS GROS - Mets les PATRONYMES EN GRAS
Ce soir repos TV
Bonne nuit les petits, faites de beaux rêves!
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