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Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88) - Filae.com
Jocelyne.A76
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 17:48



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Hidingbonjour je suis là ouioui
contente de te revoir vivine j'espère que ta santé ira mieux après :bisou:
coucou marceltoutes les dames te disent MERCI pour ces jolies fleurs et pour ce qui est des crospal j'irai voir on ne sait jamais on cousine peut être :bisou: à marie-france et à toi bien sur
marie-jo ça a été dur à comprendre pour mes COLIN en effet c'était une drôle de situation :bisou:


Jocelyne.A76
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 18:14



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petite demandeEmbarassed
MARIE-JO aurais tu quelque chose sur CHAMAGNE jeanne claude je recherche sa naissance je sais juste qu'elle s'est X le 28/02/1702 à dompaire avec VAUTIER georges.
si tu as aussi des renseignement sur ses parents je suis preneuse son père se nommais claude X à BARBIER marie
:bisou:merci


Valerie.P547
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 19:04


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Sleeping Bonsoir à tous, aprés un week end bien chargé, je vous dis bonne soirée, bonne nuit et à demain
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 20:16



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Jocelyne

enfants de CHAMAGNE Claude,+ 15,10,1703 BARBIER Marie

Jeanne o 11,06,1671, + 8,01,1746
Barbe o 4,12,1673
A Louise o 26,04,1676, + 25,06,1696
Sébastien, o 23,12,1678
Catherine o 22,03,1680, + 6,06,1736, x THIERY François
Claude François o 21,04,1683
Nicolas o 5,01,1686
Pierre François o 20,03,1691, + 27,09,1691
Claude Jacques o 19,09,1692

pas de trace du x des parents , la liste commance en 1687


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 20:18



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Françoise

je suis interréssée par tes actes CLAUDE

merci


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Francoise.C130
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 20:22


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MARIE-JO,


J'ai ton adresse perso et avec grand plaisir je t'envoies les actes .

BONNE SOIREE: :ouioui
:

Jocelyne.A76
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 20:34



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MERCI MARIE-JO tu es très rapide :bisou:
CHARLY MERCI aussi j'ai bien reçu les actes :bisou:
bonne soirée à toute la file à demain :bisou:


Jocelyne.A76
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 20:43



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MARIE-JO petite question est ce que toutes ces naissances et décès des chamagne se passent à dompaire ?

Elodie.21
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 21:06



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Bonne soirée à toute la file et à demain

:bisou: Elodie

http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lolo021
Si vous voulez voir mes peintures : egeorgel.livegalerie.com
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 21 octobre 2008 21:09



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Charly , merci

Françoise, merci aussi bien reçu

Jocelyne oui c'est à Dompaire


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 03:10



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Bonsoir la ligne bleue des Vosges.

Ma connexion fonctionne tout à coup, pour combien de temps ??

Serge, copier, Hop, coller, dans le coffre, merci. je vais lire.

Marie Paule, il est 3 H là bas, tu dois dormir, à bientôt !

Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 04:42



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Serge, le sommeil, vaste question... Je n'ai pas votre âge ou celui de Marie-Paule, mais celui d'avoir de très jeunes enfants... Et je n'ai plus le sommeil de mes 20 ans! couchée assez tard pour profiter de ma petite famille (enfin, surtout de ma moitié!), et réveil tôt pour le travail ou pour l'école et la crèche. Et le week-end, soit je travaille, donc je dois me lever tôt, soit c'est repos pour tout le monde mais là, l'enchantement se produit: mes enfants ont décidé de profiter à fond d'un week-end avec Papa et Maman, et c'est réveil à 6h, comme en semaine...
Et le plus beau dans tout cela, c'est que maintenant, le pli est pris je suis incapable de me lever après cette heure!
Au moins, cela me fait de belles journées dans lesquelles je peux caser plein d'activités!


Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 07:47



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bonjour à tous

tiens notre facteur n'est pas passé

bonne journée à tous

bisous


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 08:09



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Katia,

Bonjour.

Hé ! Hé ! Ta description correspond à ce que l?on nomme communément la vie de famille?

Bon, je blague. Cela étant, chaque individu doit s?attendre dans son existence à des évolutions de son rythme de sommeil.

J?eus ma première surprise du genre juste avant mon vingt-cinquième anniversaire. Quelques diplômes en poche, civils et militaires, mariage proche, je n?avais vraiment aucun motif d?avoir des insomnies. C?est pourtant ce qu?il advint lorsque je partis en Algérie. Angoisse des vols ? Même pas : j?avais débuté comme expérimentateur en vol au CEV de Brétigny et chemin faisant, j?avais effectué quelques sauts, histoire de voir ce que c?était ; j?étais donc convenablement rôdé.

Un peu inquiet néanmoins, je consultai le médecin militaire, quadragénaire visiblement en pleine forme ; il me tint ce langage :

« Mon cher camarade, tel que vous me voyez, cela fait vingt ans que je ne sommeille que quatre heures par nuit au maximum. Alors ne vous en faites pas, vous vous y habituerez ; je vous assure, ce peut être même un avantage d?avoir des nuits courtes ».

Cinquante ans après cette conversation édifiante, j?estime que ma moyenne, durant toute cette époque se situe autour de cet ordre de grandeur : quatre heures. Avec des hauts et des bas, actuellement plus de bas que de hauts. Et cela ne me trouble pas. Oserai-je l?avouer ? La nuit, pour passer le temps, je fais parfois des « maths », dans ma tête ; toutefois, là, il faut de l?entraînement, l?équipement habituel étant une feuille, une gomme un crayon, malheureusement inutilisables dans l?obscurité. Pour ceux qui me suggéreraient d?autres occupations, je rappelle que je suis veuf.

Véritablement, ce médecin était remarquable. Outre cette consultation et les visites obligatoires de contrôle d?aptitude, je me rendis un jour dans son service pour une malencontreuse ampoule au talon qui prenait une mauvaise tournure en raison de la température estivale.

C?était un pince sans rire et je n?invente rien dans ce qui suit :

« Mon cher camarade ? flatté, car il arborait trois ficelles de plus que moi ? il n?existe rien dans une infirmerie militaire pour ces trucs là. Par contre on y trouve toujours de la pommade contre les hémorroïdes : ça calme, ça désinfecte, ça cicatrise ».

Me conformant au premier article du règlement de discipline militaire, je me rendis donc à l?infirmerie, muni de la prescription que je remis au bidasse de service, lequel ne sourcilla même pas en me délivrant le remède car il en avait certainement vu d?autres avec son patron facétieux.

Or, cela fonctionna si bien que, depuis cette époque, je transporte toujours cette panacée dans mon sac lorsque je me promène. De temps en temps je renouvelle le produit, respectant la date de prescription ; n?ayant évidemment aucune ordonnance, ce qui me rend suspect de négligence, le pharmacien immanquablement me suggère de consulter si « les troubles persistent » ; c?est alors toujours un vrai plaisir de répondre en indiquant que mes troubles ne se sont jamais situés au niveau supposé puis de préciser le vrai motif de mon achat et l?origine désormais lointaine de la prescription.

Ce genre d?humour relève de la gauloiserie scabreuse, je l?admets ; mais cela fait rire et le rire constitue aussi une bonne médecine, même pour les ampoules.

Amitié et bonne journée à toutes et tous. Et pour ceux qui en ont la possibilité, n?oubliez pas la sieste ; un quart d?heur, cela suffit.
*martine*
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 08:43



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ELODIE
eve 34110
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 09:07



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Messages: 965
kikou
Avant de déjeuner , je viens vous dire mon bonjour matinal et vous souhaiter une très très bonne journée. Je suis levée depuis 8h, mais ayant des difficultés à me connecter depuis 2/3 jours, ....ce matin çà peut aller. Il a fait un gros orage cette nuit , vers 5h, et la téléphonie est perturbée. Maintenant que j'ai repris le contact, je peux prendre mon café et je reviendrai plus tard. Je ne nomme personne , car je devrais vous nommer tous, aussi TOUS je vous fais une grosse bises et vous remercie pour vos petits mots d'accueil. vivine

si ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient davantage
eve
francine C199
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 09:21


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Messages: 75
bonjour la file
je ne sais à qui m'adresser, j'aimerai avoir un cerfication de scolarité de Richard Lucie Joséphine née le 20.6.1899 à saint dié ( vosges ) elle a été à l'école primaire de saint dié et un certificat de scolarité de Richard Georgette née le 15.5.1916 à saint dié ( Vosges) elle a été à l'ecole primaire de saint dié. je vous remercie et bonne journée francine
LLORENS
francine C199
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 09:22


Inscrit le: 30/01/2008
Messages: 75
bonjour la file
je ne sais à qui m'adresser, j'aimerai avoir un cerfication de scolarité de Richard Lucie Joséphine née le 20.6.1899 à saint dié ( vosges ) elle a été à l'école primaire de saint dié et un certificat de scolarité de Richard Georgette née le 15.5.1916 à saint dié ( Vosges) elle a été à l'ecole primaire de saint dié. je vous remercie et bonne journée francine
LLORENS
Elodie.21
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 09:29



Inscrit le: 31/08/2005
Messages: 3 022
Merci beaucoup Martine !

Bonne journée à toute la file

:bisou: Elodie

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Pierre.C393
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 09:59


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Messages: 530
Bonjour Francine
Il faudrait savoir dans quelle école de Saint-Dié ils ont été scolarisés
Les inscriptions des enfants sont reportées année après année dans un registre matricule tenu par le Directeur de l'Ecole, registre qu'il était tenu jusqu'à il y a une vingtaine d'année de présenter à l'Inspecteur lors de ses visites d'Inspection. Depuis ces registres ont été délaissés et la plupart d'entre eux gisent dans le grenier, s'ils n'ont pas été purement et simplement éliminés par manque d'intérêt.
Mais il y a eu les destructions de 1944 et la plupart des écoles ont été incendiées avec bien entendu leurs archives.
Je suis assez pessimiste quant à l'issue d'une telle recherche...
Cordialement et le bonjour à toute la file
Pierre
Pierre.C393
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 10:09


Inscrit le: 19/12/2005
Messages: 530
Francine, c'est encore moi
Sur Saint-Dié, je relève :
Marie Odile Richard cultivatrice ? (état civil lu dans le journal en date du 9 au 16.5.1902 73 ans) veuve François SUTTERLITÉ et de Joseph Milaire
Cordialement
Pierre
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 10:29



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Bonne Fête Elodie


bonjour Pierre ,

coucou Vivine , je rentre de chez le coiffeur,j'en avait bien besoin
a+


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 11:28



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Serge, tu es un excellent conteur... Et maintenant, je sais quoi faire de la crème pour hémorroïde prescrite par mon médecin à la suite de mes deux accouchements... Je sens que je vais mettre de jolis escarpins bien serrés demain juste pour avoir des ampoules et tester ce remède miracle!

En tous cas, j'imagine bien la tête du pharmacien à chaque passage... Dans le même genre, mais moins drôle, j'ai trouvé un excellent anti-poux pour mon fils. Car j'avais beau lui laver les cheveux tous les soirs, dès qu'il revenait du poney c'était l'invasion! Mon pédiatre, vieux médecin comme on n'en fait plus, terriblement compétent et qui n'oublie jamais de regarder derrière les oreilles, m'a assise en me conseillant... L'anti-puce de mes chats! Et oui, ce spray anti-parasitaire chasse les poux, et sans danger car les doses de médicaments pour nos minous sont équivalentes à des doses pour nouveau-né.
J'avoue tout de même que la première fois à la pharmacie, lorsque j'ai demandé le peigne décolle-poux ET le spray en même temps, j'ai eu du mal à soutenir le regard suspicieux du pharmacien!


Danièle.R43
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 11:32


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Bonjour,
Juste un petit coucou pour remonter le moral car ici il pleut depuis hier.
SERGE, je lis avec plaisir votre "prose"et votre humour me comble et me fais sourire, BRAVO !
Amitiés à Tous sur cette filebravo
Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 12:10



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Et bien chez moi, il est l'heure d'aller au lit... J'ai reçu via internet des actes d'Italie, entre 1685 et 1721, et j'avoue que l'un d'eux me cause quelques soucis...
Il est très, très lisible, mais il y a quelque chose qui ne colle pas: le père de l'épouse porte un nom différent de cette dernière, ce qui n'est déjà pas logique, et en plus il n'y a rien concernant la maman. Alors que cette paroisse italienne est un modèle de rédaction d'actes... J'ai bien pensé à une enfant abandonnée ou adoptée, mais son nom ne colle pas avec la tradition pour nommer les enfants abandonnés...
Je n'ai plus qu'à aller à la pêche à l'acte de naissance, à moins que vous ayez une idée!


Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 13:51



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Sercoeur toujours en ballade.

-- 2è Journée --


- Montmartre et le Sacré-C?ur - Le panorama de Paris - Les cabarets de la Butte - La place Clichy - La place de L'Etoile et l'Arc de Triomphe - Le Trocadéro - Le Champ de Mars La Tour Eiffel - La Seine - Le Louvre et le Musée - Le Jardin des Plantes - La soirée au Cirque d'Hiver. -


----- * -----


La nuit fut excellente.
La fatigue eut raison d'un énervement bien explicable, et aucun locataire parasite ne vint troubler nos rêves merveilleux.
Aussi le lendemain, avant sept heures, la mine reposée, le jarret souple, le chapeau en bataille, nos excursionnistes, déjà sur pied se dispersent dans les environs en quête d'un substantiel déjeuner.
M. Bertaut, notre aimable cicerone doit nous prendre à 8 heures.
Quelques minutes avant l'heure fixée, un certain nombre de retardataires manquant à l'appel, nous nous mettons tous en quête pour les ramener au plus vite.
A 8 heures ¼, tous enfin réunis, nous attendons avec impatience l'arrivée de notre guide.
Mais pas de M. Bertaut !
A 8 heures ½ nous décidons de nous mettre en route et je vais en aviser notre hôte en le priant de dépêcher dès son arrivée notre mentor sur nos traces.
Trois fois malheur !!!
M ; Bertaut, arrivé à 8 heures précises, au moment où nous sommes tous absents (que n'ai-je placé une sentinelle?) nous a cru partis, l'hôtelier l'ayant renseigné dans ce sens, et il a pris, à bonne allure l'itinéraire fixé la veille.
Il croit nous suivre et nous précède d'une demi -heure.
Immédiatement, faisant appel à de lointains souvenirs et à un plan fort utile en l'occurrence, je prends la direction du groupe. Les rues sont peu animées à cette heure matinale et la marche est rapide.
Il s'agit de gagner le Sacré-C?ur.
Par les gares de l'Est et du Nord et le boulevard Magenta, nous arrivons boulevard Rochechouart, au pied de la Butte.
Mes jeunes gens s'arrêtent curieusement devant un travail : maçonnerie mêlée à un enchevêtrement de poutres métalliques, qui emprunte l'axe de la chaussée. Je leur explique que ce n'est autre chose qu'une voie du Métropolitain, aérienne à cet endroit. Précisément, au même instant un train passe à toute vitesse, dans un grondement prolongé.
Les fruitiers, poussant leurs charrettes, se hâtent pour mettre à l'abri des rayons solaires leurs chargements de légumes, de fruits et de fleurs, cependant que devant leurs magasins, les commerçants avisés, à grand renfort de seaux d'eau, établissent une fraîcheur factice.
Par la rue Seveste, nous arrivons au square Saint Pierre. La Butte nous apparaît rapidement avec son flanc gazonné et sa monumentale basilique.
Comme notre programme ne comporte pas d'alpinisme, nous empruntons bravement le funiculaire qui ménageant nos forces, nous procurant quelques sensations nouvelles et même quelques frissons, nous amène au sommet de la montagne. (Ce terme employé pour le cas où cette relation tomberait sous les yeux de quelque parisien).
Selon nos prévisions, nous trouvons M. Bertaut, monté en vitesse et faisant les cent pas depuis près d'une heure. Inutile d'ajouter que cette rencontre nous procure une légitime et réciproque satisfaction.
Nous nous arrêtons devant la basilique.
Le temps est merveilleusement clair et, d'accord avec moi qui n'en suis point à ma première ascension, M. Bertaut nous déclare qu'il n'a jamais joui d'un panorama d'une semblable netteté.
Mis brusquement en présence de la ville immense dont ils n'ont pu admirer hier que de magnifiques détails, nos excursionnistes poussent des exclamations de surprise et d'admiration.
A dix kilomètres à la ronde, dans un arc de 180° c'est une *** toits qui s'étale sous leurs yeux avec, de ci, de là, des clochers élancés, des dômes majestueux, des tours massives !
En face de nous, c'est le Panthéon, dominant, de la Montagne Ste. Geneviève, les quartiers de la rive droite. Dans le même axe, au fond, les toues de Notre-Dame se détachent en gris sur les tonalités plus claires des constructions voisines.
A droite et au premier plan, divers clochers et tours : Notre-Dame de Lorette, la Trinité ; au fond, les pavillons du Louvre, les toitures vertdegrisées de l'Opéra, de la Madeleine, des palais des Champs-Elysées ; le dôme doré des Invalides. A l'extrême droite, la gigantesque Tour Eiffel et la grande Roue qui, à cette distance paraissent édifiées des fils ténus de quelque colossale araignée ; puis les tours jumelles du Trocadéro, le massif quadrangulaire de l'Arc de Triomphe.
Comme fond à cet incomparable panorama, les hauteurs boisées de la banlieue de Boulogne à Vincennes.
Nous admirons longuement cet impressionnant tableau. Malheureusement, notre temps est limité et nous nous hâtons vers la basilique, immense édifice inachevé, triomphe de la pierre de taille.
Nous nous sommes arrêtés au passage devant le monument modeste, élevé au chevalier de la Barre, dans une minuscule enclave.
Rien ici n'est terminé. La simple clôture en planches lépreuses et moussues qui précède l'édifice aux dômes orientaux, la visite de l'église dot la décoration intérieure, plus que modeste, a été jusqu'alors sacrifiée aux nécessités de l'achèvement, les alentours rocailleux et rainés, tout indique qu'il y a encore beaucoup à faire.
Nous regagnons le boulevard.
Nous devons maintenant joindre le Trocadéro, par la place de l'Etoile et escomptons opérer ce trajet, très agréablement sur l'impériale d'un tram.
Nos illusions sont de courte durée.
Les La Villette-Trocadéro qui se succèdent sont littéralement bondés d'une foule d'ouvriers endimanchés qui empruntent cette voie pour aller passer cette magnifique journée de fête sous les verts ombrages du Bois.
Philosophiquement nous continuons l'étape à pied.
Cela nous permet de voir au passage quelques-uns des fameux cabarets de la Butte, mornes en ce moment et vantaux fermés, mais présentant des façades de la plus fantaisiste originalité.
Côte à côte, le Ciel, engageant sous son revêtement bleu azur et l'Enfer, noir et rouge, à l'entrée figurée par la gueule béante d'un diable cornu et puissamment denté.
De l'autre côté, le cabaret du Néant, le Moulin-Rouge, aux ailes pointillées d'ampoules multicolores.
Nous arrivons ainsi place Clichy.
C'est en ce même lieu que le maréchal Moncey, dont la statue se dresse au centre de la vaste place, avec une poignée de gardes nationaux, tint un instant en échec, le 30 mars 1814, les masses de l'invasion.
Cependant, il nous faut prendre une décision. Notre programme est chargé et nous devons utiliser quelque moyen de locomotion rapide. Un sapin est hélé. Les dames te deux jeunes garçons y prennent place. Le reste de la caravane s'engouffre dans les profondeurs du Métro et, sectionné en deux escouades égales passe rapidement dans le premier train en partance.
Emportés à toute vitesse dans le long boyau noir, que zèbrent de longs traits de feu les ampoules électriques, nos néophytes sont quelque peu impressionnés. Puis, la bousculade des arrêts brusques et des départs plus indiscrets encore les amuse prodigieusement.
En quelques minutes, nous sommes à l'Etoile. Nous remontons à l'air libre. Nous sommes au pied de l'Arc de Triomphe dont nous admirons l'ensemble majestueux et les groupes monumentaux. Nous accordons une attention spéciale au "Départ" de Rude, d'une vie intense. Douze avenues aboutissent à la vaste place circulaire. Nous contemplons quelques instants la magnifique artère des Champs-Elysées dont la perspective se fond dans les vertes frondaisons des Tuileries.
Par l'avenue Kléber, nous continuons notre étape.
Nous sommes ici en plein c?ur du Paris aristocratique et les magnifiques demeures enfouies dans la verdure, développent leurs somptueuses façades.
Une mention spéciale au splendide hôtel Majestic, véritable palais aux proportions monumentales ! Un loustic regrette que nous n'ayons pas honoré cet établissement de notre préférence. Notre caisse nous aurait-elle permis d'y prendre un petit déjeuner ?
Place du Trocadéro ! - Véritable oasis, calme et reposante, avec sa large pelouse circulaire et les frais ombrages de ses vastes massifs.
Nous retrouvons notre avant-garde, arrivée depuis quelques minutes et, traversant le Trocadéro dont les musées fort intéressants sont malheureusement fermés, nous descendons les jardins qui, en pente douce, gagnent la Seine.
Nous pouvons admirer les colossales proportions de la Tour de 300 mètres qui se détache nettement sur les blancheurs du Champs de Mars.
Nous abordons le pont d'Iéna pendant qu'un camelot, flairant une aubaine, nous assaille de ses offres fallacieuses.
Nous sommes maintenant sous l'immense arc métallique, qui par un effet paradoxal semble nous écraser de sa masse, tout en nous donnant l'impression d'une inconcevable légèreté.
Nous décidons de faire l'ascension du premier étage.
Quelques peureux, qui redoutent le vertige, s'installent commodément sur des chaises éparses en attendant notre retour.
Quelques-uns s'engagent dans l'étroit escalier en colimaçon, les autres, en plus grand nombre, prennent place dans l'ascenseur.
A un signal, nous partons.
La base de la tour paraît s'enfoncer sous nos pieds, cependant que le réseau enchevêtré des poutres métalliques passe devant os yeux.
Nous éprouvons des sensations très diverses et c'est avec un véritable soulagement que nous prenons contact avec le sol bétonné du premier étage.
Nos intrépides camarades nous ont précédés et, par petits groupes, nous parcourons la vaste plate-forme. Les établissements divers qui y sont installés sont fermés à cette heure, seuls les appareils automatiques les plus fantaisistes, fonctionnent à notre gré.
L'atmosphère est toujours d'une limpidité parfaite et tout en longeant la galerie extérieure, nous jouissons des plus merveilleux panoramas.
Les fourmis humaines qui se meuvent sur le sable du Champs de Mars produisent le plus réjouissant effet. Je dois avouer que, personnellement je ne m'amuse pas à les contempler trop longuement car un fâcheux vertige ramène instinctivement mes regards sur les grisailles des horizons lointains.
Les fils ténus du poste de T.S.F. coupent l'azur.
A peu de distance la Grande Roue profile son chapelet circulaire de vagonnets qui semblent suspendus dans le vide.
Par les mêmes chemins, nous reprenons contact avec le sol.
Nous retrouvons nos pusillanimes camarades toujours installés, et avec quel air imposant sur leurs sièges de fortune. Ils ont reçu, tout à l'heure, la visite intéressée de certaine dame qui, moyennant dix centimes leur a permis de continuer à se prélasser sur ces meubles éminemment élastiques et confortables. Ils nous instruisent même, d'un air supérieur, qu'ils peuvent user de ce droit jusqu'au coucher du soleil. Un farceur les engage très sérieusement à en prendre pour leur argent et à ne pas perdre le bénéfice de l'excellente opération qu'ils viennent de réaliser, mais ils font la sourde oreille.
Au moment de repasser le pont d'Iéna, nous assistons à un petit cours en plein air, de civilité puérile et honnête. Deux cochers, en un langage qui n'a rien de diplomatique, et avec force gestes, échangent quelques aménités. Tout naturellement, un sergot arrive, très digne, alors qu'après une dernière et énergique épithète, les deux collignons ont repris au petit trot, leurs directions respectives.
Nous descendons maintenant les escaliers qui conduisent à l'embarcadère. Précisément un bateau-mouche arrive et nous embarquons.
Le fleuve est très haut et roule des eaux boueuses. Nous constatons facilement, par la teinte plus claire de la maçonnerie des quais et des ponts, quelle formidable hauteur atteignirent les flots lors de la cure de janvier dernier.
La promenade est véritablement charmante et nous jouissons avec délices de la fraîcheur du fleuve très appréciable par cette chaleur caniculaire.
Nous signalons au passage les différents monuments qui se présentent sur les deux rives. Sur la rive droite, ce sont les serres du Court-la-Reine, les Palais des Champs-Elysées, la pointe de l'obélisque. En face, l'Esplanade des Invalides, la Chambre des Députés et son fronton triangulaire, puis sur la rive droite encore, la terrasse et les ombrages du Jardin des Tuileries et les pavillons du Louvre qui font vis à vis à la gare d'Orléans et à la modeste coupole de l'Institut.
Nous avons remarqué au passage le pont de l'Alma et ses groupes gigantesques et nous avons admiré, comme il convient la hardiesse du pont Alexandre III, chef-d'?uvre de la moderne architecture métallique.
Nous sommes fort intéressés par le mouvement intense du fleuve où se croisent remorqueurs et chalands, dans le bruit strident des sirènes et le halètement des grues à vapeur.
Nous débarquons en face de la pointe de la Cité pareille à l'étrave de quelque gigantesque navire échoué dans le courant. Nous apercevons sur son terre-plein le profil de satyre du joyeux Béarnais. Sur le quai, une foule bruyante fait queue au départ des "Louvre - St.-Cloud".
Après un rapide coup d'?il à la splendide colonnade de Perrault, nous gagnons la grande cour carrée du Louvre, complètement entourée par les constructions monumentales du vieux palais. Le temps nous manque hélas pour admirer comme il convient ce merveilleux ensemble ; notre éducation artistique est peut-être aussi bien insuffisante pour nous permettre d'en goûter toutes les beautés.
Une incursion de quelques instants nous conduit sur la place du Carrousel où nous nous arrêterons plus longuement demain, et nous nous dirigeons vers le Musée.
Nous ne pourrons consacrer qu'un temps bien court à cette visite qui demanderait des journées.
Après avoir traversé quelques galeries, voici le célèbre Salon Carré. Au fond, le fameux "Couronnement" de David attire tout d'abord notre attention. Puis ce sont d'autres toiles de grandes dimensions : le "Cuirassier", le "Radeau de la Méduse" de Géricault et la foule des chefs-d'?uvre : portraits, paysages, miniatures, des maîtres anciens en modernes et que nous ne pouvons malheureusement détailler à loisir.
Nous gagnons la galerie d'Apollon, toute proche. Nous admirons, sous des vitrines des émaux somptueux, des joyaux de toute beauté.
En bonne place, jalousement gardés, des ors et des brillants scintillent. Ce sont les fameux diamants de la couronne. L'aimable gardien nous en fait très aimablement la nomenclature.
A l'extrémité d'une tige piquée sur un écrin rouge, une pierre jette ses feux. C'est le célèbre Régent. J'insinue à mes jeunes amis que j'en ferais volontiers une épingle de cravate. L'un d'eux en demande la valeur. Au chiffre de 15 millions jeté négligemment par le gardien, tous restent confondus et mon acquéreur n'insiste pas.
Nous gagnons, rue de Rivoli, un restaurant confortable.
Pour la première fois, nous faisons sensation. Et cependant, nous sommes de plus en plus parisianés. Il faut voir nos lurons, très à l'aise, étudier la carte en parfaits connaisseurs. J'interviens pour conseiller l'unification du menu, ce qui permettra un service rapide. Quelques instants après, la parole est aux fourchettes alertes.
Nos commensaux sont agréablement surpris de constater quel menu varié et suffisant il est possible de s'offrir pour 25 sous ! Ils se remémorent le fameux potage aux macaronis de Strasbourg et rendent un hommage effectif et convaincu à la vieille cuisine française.
Bien restaurés et toujours très en train, nous rejoignons la Seine.
Un bateau nous conduit rapidement au pont d'Austerlitz.
Nous reconnaissons au passage la Cité avec son vieux Palais de Justice et Notre-Dame ; plus loin, les vastes entrepôts (ne pas lire vignobles) de Bercy.
Au débarcadère, l'un des nôtres, très en verve, vient nous conter qu'un quelconque gavroche vient de le traiter d'"espèce de paysan" !! Paysan !! - Il a bondi !
Oubliez-vous donc que depuis vingt heures, nous sommes Parisiens ?
2hueres, 30 - Place Valhubert. Mon excellent cousin et sa famille nous attendent. Nous trouvons également des compatriotes : M. et Mme. Grosdemange auxquels nous avions donné rendez-vous en cet endroit pour 10 heures du matin ! Notre programme a été modifié et nous n'avons pas pu les en aviser à temps.
Nouvelles salutations entremêlées de justes reproches ; réconciliation devant un verre d'excellente bière bien fraîche, et nous commençons la visite du Jardin des Plantes.
La chaleur a encore augmenté et la foule est très dense.
Heureusement que nos troupes sont solidement encadrées ! Mes cousines elles-mêmes prennent par la main les plus étourdis pour ne pas les égarer dans les passages difficiles. A tout instant, in petto, je compte les unités de mon peloton !
Voici les félins. Comme ils prennent leur repas, nous suivons la galerie intérieure. Lions, tigres, panthères, avec de sourds grognements et des ?illades meurtrières, dépècent des quartiers de viandes saignantes. Un visiteur qui se plaît à les taquiner avec une badine et qui provoque quelques rugissements est vivement "sorti" par un gardien.
Au travers des enclos gazonnés, des huttes rustiques aux toits de chaume, des cabanes grillagées recèlent tout un peuple velu, cornu, aux émanations malodorantes.
La rotonde des singes est vide : ces intéressants quadrumanes sacrifient, eux aussi aux nécessités de la nutrition.
Nous rendons visite, à domicile, aux grands animaux : éléphants, rhinocéros, hippopotames, dromadaires.
A côté voici la fosse aux ours d'un abord difficile en raison de la foule compacte.
Plus que jamais je fais et refais mentalement l'appel de ma caravane.
Malheur ! il manque une unité !!
Rassemblement et nouveau contrôle. Je dois me rendre à l'évidence : S.-E. a disparu.
Le reste de la bande immobilisé et accompagné de mon cousin, je refais en sens inverse le chemin que nous venons de parcourir. Personne ! je suis extrêmement contrarié.
Chacun de mes voyageurs possède bien l'adresse de notre hôtel et saura facilement se faire reconduire, mais le programme de la soirée n'en est pas moins compromis, et tous pestent contre l'étourdi. Cependant il faut prendre une décision.
La caravane, en bloc compact et attentif va continuer sa visite et à nouveau je vais reprendre mes investigations.
Je reviens, sans succès, jusqu'à la porte d'entrée.
La foule commence à s'écouler et je me résous à m'installer pour en inspecter minutieusement les éléments. Dirai-je que j'ai très chaud et que le soleil n'a pas seul la responsabilité de cette désagréable moiteur ?
Enfin je respire !
Mon sacripant s'avance dans la cohue, très calme et pas l'air inquiet pour un liard, le chenapan ! - Je le cueille au passage, et, dans ma satisfaction, j'en oublie la semonce que je rumine depuis un quart d'heure.
L'étourdi s'est, dit-il, attardé devant les éléphants, et c'est là que nous l'avons "laché". Alors, il a continué, seul, sa visite, pas ému le moins du monde, se contentant, de temps à autre du coup d'?il investigateur qui le ramènera au troupeau. Il a vu des phoques, la baleine, les reptiles, les oiseaux, etc? bref il n'a pas perdu son temps.
A ce moment nos jeunes gens arrivent : ils sont enchantés de leur visite, mais en même temps heureux de sortir de cette foule bourdonnante.
Par le pont d'Austerlitz et le boulevard de la Bastille, nous gagnons la place du même nom. Nous nous arrêtons assez longuement au pied de la colonne surmontée de son génie doré et nous profitons de cette station pour décider l'emploi de notre soirée.
Nus n'avons que l'embarras du choix, mais précisément, ce choix ne laisse pas que d'être assez délicat, car je suis très pointilleux sur le genre de spectacle à offrir à mes élèves.
La discussion se prolongeant quelque peu, un attroupement se forme, dont nous somme le centre. A un moment donné nous nous retournons et éclatons de rire au nez des badauds qui se dispersent en murmurant.
Nous avons opté pour le Cirque d'Hiver : Cinéma Pathé et auditions musicales.
Nous rallions la place de la République, les dames et moi-même (comme mentor s'entend, car je suis encore alerte) sur l'impériale d'un tram, le reste de la caravane par ses moyens naturels.
M. et Mme. Grosdemange nous accompagnent : ils passeront la soirée avec nous. Mon cousin nous a quitté, nous donnant rendez-vous au lendemain matin.
Un "Bouillon Chartier" nous accueille. Nous allons nous y restaurer énergiquement et tout à loisir, notre programme nous accordant une certaine latitude.
Ce repas est du reste généralement goûté car, plusieurs de nos Parisiens d'un jour, dépouillant tout amour-propre, avouent un commencement de fatigue bien compréhensible.
A 8 heures, nous nous présentons au contrôle du Cirque. L'immense salle aux gradins circulaire est vide en partie. Les citadins bon teint, en cette belle journée ensoleillée ont préféré les plaisirs champêtres aux divertissements dont l'usage les blase.
Le spectacle est fort intéressant et très varié. Les films comiques, dramatiques, artistiques se succèdent, impressionnants de netteté et de vérité. Un excellent orchestre ajoute sa note musicale à ce programme.
Je profite de la lumière des entr'actes pour griffonner quelques cartes aux amis que j'ai du négliger jusqu'alors.
Malgré tout l'intérêt que présente le spectacle, nous sommes heureux de nous retrouver dans la rue. Songez qu'il est minuit et que depuis ce matin nous déambulons sans repos.
Après un dernier et cordial adieu à nos compatriotes, nous nous dirigeons rapidement vers notre hôtel tout proche.
En chemin je glisse les cartes que je viens de noircir, dans une boîte. Je dis simplement une boîte, car je me demande encore aujourd'hui si je ne m'adressai pas à un avertisseur d'Incendie ou à une fontaine Vallace ! Non que mes missives restèrent en souffrance, mais elles parvinrent à leurs destinataires agrémentées des réflexions fort spirituelles d'un parisien qui servit d'intermédiaire bénévole entre l'administration des P.T.T. et votre serviteur. Que n'a-t-il ajouté son adresse à ses pittoresques saillies ! J'aurais été heureux de lui adresser, et cette fois par voie? normale, un souvenir reconnaissant.

---- * ----


j.michel007
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 14:02


Inscrit le: 17/02/2004
Messages: 502
Merci Charly j'ai effacé mon adresse E.mail, à ce soir.
Bon après midi à tous.
Jacqueline MICHEL
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 14:07



Inscrit le: 26/08/2005
Messages: 8 096
Josette

coucou, bien alors maintenant faut demander sur la file Alsace un conseil pour l'allemagne, sur quelle file tu dois faire ta demande et lance toi, Ganselisel(Elisabeth) est très bien et sera une bonne conseillère

a+


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Nicole T33
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 14:13


Inscrit le: 02/04/2005
Messages: 476
Bonjour avec plein de soleil aujourd'hui
SERGE: tu as bien mérité une petite sieste après nous avoir gâter avec le récit de la ballade à Paris.
KATIA:ma nièce va épouser sous peu en France un Italien mais elle gardera son patronyme comme le veut la loi italienne.
ANDREE: bientôt de retour sur tes terres girondines;après les vendanges dans le Médoc, tu arriveras pour la cueillette des cèpes alors bon voyage à ma voisine médocaine!!

Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 14:13



Inscrit le: 26/08/2005
Messages: 8 096
Louis

un peu de patience , Charly n'a peut-être pas eu le temps de tout faire, moi je n'ai reçu qu'un sur plusieurs demandés, de plus il ne travaille pas que pour ce forum, alors ............

il n'y va que par demi-journée et le temps passe vite surtout si on a du mal de trouver, je sais de quoi je parle ..............

depuis cette date que tu nommes il n'y est allé qu'une fois , comme quoi il fait comme il peut, pas facile de travailler et d'aller aux AD un peu de compréhension
merci pour lui


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

J.Fromont
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 14:22


Inscrit le: 14/09/2003
Messages: 83
message à marie jo.

bonjour, rassures toi je suis trés patient. La question est simplement pour pouvoir planifier car entre la lecture des actes ( certains sont tres anciens mal ecrit et en latin de curé) donc lecture des actes, recherches aux ad de lille ( une fois par semaine avec environ 50 a 60 actes a trier nommer expedier)plus les demandes que je fais (sur ce forum et celui de la meuse)je ne veux pas demander en double.
Donc je demande juste pour savoir si !! Moi meme cela m'arrive d'oublier des demandes qui restent coince dans ma messagerie. Alors je dis toujours si pas de réponse relancez moi .

Mais ce n'est pas du harcelement juste du renseignement

bonne journée

louis

pendant une petite pause, une visite s'impose.
http://pagesperso-orange.fr/louis.lesite/pages/indexpag.html
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 14:41



Inscrit le: 26/08/2005
Messages: 8 096
OK Louis

je pense que Charly te répondra lui même
si tu cherches sur la Meuse, j'ai quelques listes si ça peut t'aider

Serge , M Paule, j'ai des GERAUMEIX , écrit sous plusieurs formes sur le val d'ajol, je vous les mets aussi , moi je pense que oui

a+



l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Danièle.R43
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 15:06


Inscrit le: 24/06/2006
Messages: 238
Merci SERGE, grâce à toi j'ai redécouvert Paris !
Tu es un sacré conteur on ne s'en lasse pas.
Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 15:32



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
Satellite, routeur et point d?accès plus que capricieux !!
Ce matin (il n?est que 9 H 30), ça marche, très étonnant !!

Avant ma journée qui va être bien remplie je viens dire un petit bonjour.

Coucou Vivine, te voilà revenue !

Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 15:34



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
Elodie, bonne fête !




Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 15:36



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
Nicole,
Je redeviens girondine ma voisine, pour quelques semaines.

Katia, Serge,
Vos médicaments « déroutés de leurs objectifs » pourraient bien nous donner des idées, ça pourrait aider parfois.

Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 15:38



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
Serge,
N?ayant pas le temps de lire « le Paris » de ton grand père, je vais l?imprimer, et les pages accompagneront mon livre de voyage demain.
J?aime bien ces longs voyages qui me permettent de lire des heures durant sans avoir à m?interrompre pour de barbantes tâches quotidiennes, comme la cuisine, le ménage, et la préparation des repas par exemple?

Mais ça, GGD se demande de quoi je parle, ce compartiment de la vie lui étant totalement étranger !

Amitié

MamyClo
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 16:22



Inscrit le: 28/03/2007
Messages: 8 928
BONJOUR, BON JOUR!

JOYEUSE FÊTE ELODIE.

Je fais comme Andrée, j'enregistre les compte-rendu ( problème d'orthographe!) de voyages et les lis tranquillement.

Ce n'est pas franchement un médicament détourné mais...
Je m'étais bien brûlée une main en ouvrant trop vite mon auto cuiseur.
Une religieuse qui rentrait d'Afrique est passée juste à ce moment là.
Main sous l'eau froide, classique..Les cloques apparaissaient, elle me conseille de mettre un cataplasme d'argile.
Je n'avais sous la main qu'un masque à l'argile que mes filles utilisaient pour l'acné.
Incroyable : la douleur a disparu, les cloques ont été asséchées et cerise sur le gâteau je n'ai aucune cicatrice!
Dorénavant j'ai toujours à la cuisine ce produit car ne sentant pas la chaleur, je me brûle plus souvent qu'à mon tour.

Bonne fin d'après midi


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MamyClo
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 16:46



Inscrit le: 28/03/2007
Messages: 8 928
Du temps qu'on est dans les "réclamations" Yves, je t'avais envoyé un tableau (par dates chronologiques)de tous les actes que j'aimerai bien avoir...
Je sais ce fut à une période où tu n'étais pas disponible aussi il est aux oubliettes car depuis mars je n'ai rien vu venir.

Bien entendu ceci n'est pas une récrimination juste une question, je ne suis jamais pressée mais cela fait toujours plaisir de pouvoir confronter des dates que l'on possède à la réalité des actes.
De plus j'avais été fort gâtée, alors un peu de ton temps pour chacun...

Bien amicalement

A +

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Valerie.P547
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 16:48


Inscrit le: 05/10/2008
Messages: 158
Bonjour à toute la file et bon aprés midi
eve 34110
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 16:50



Inscrit le: 14/03/2003
Messages: 965
ma grande page s'est envoléee....heu heu !!!Mais trop flegmarde pour recommencer, na!aussi je dirai tout simplement BONNE FÊTE ELODIE et à demain à vous tous. Merci Josette je t'ai répondu et je t'ai trouvée sur la file, donc à ma question, pas besoin d'attendre la réponse à ce sujet. Re-merci Bisous vivineWall Bash
si ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient davantage
eve
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 17:11



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Andrée,

Bonjour.

Je vis seul durant de longues semaines ; je ne reçois ou visite mes enfants et leurs familles - la fille en Californie, le garçon en Guyane depuis peu - qu?une paire de fois par an. C?est peu mais il m?est difficile de faire plus car je refuse de confier Willy à n?importe qui durant mes absences. Heureusement qu?il accepte les séjours en ma compagnie à Épinal ou à Saint André les Eaux.

Je bénéficie d?une aide-ménagère une vingtaine d?heures par mois.

Il résulte de ces considérations sur ma vie privée, qui n?intéresseront certainement personnes mais sont néanmoins indispensables à cette démonstration, que je suis bien obligé de m?occuper le plus souvent de ma cuisine et d?un certain nombre de tâches ménagères, accomplies sans me pincer les doigts. SPP n?avait pas pensé à ces basses mais incontournables sujétions. Ah ! Cette moitié du monde, charmante il est vrai, mais clamant sa conviction d?être l?esclave perpétuelle de l?autre moitié qui se repose en attendant que le travail se fasse !

Honnêtement, mon expertise culinaire reste cependant limitée à « Picard surgelés » ou autres fournisseurs semblables. J?avoue également obtenir beaucoup d?aide de mon équipement électroménager ; à ce propos, je me montre particulièrement reconnaissant à ma machine à laver et sécher le linge malgré qu?elle ne le repasse point : S.M. Elisabeth II et moi avons le même fournisseur, c?est tout dire.

Cela étant, ma maison est toujours ouverte, aussi longtemps que souhaité, aux amis et je pense en posséder dans ce forum. Je n?y mets que quelques conditions : m?indiquer ce qu?il faut mettre dans le frigo, usuellement garni pour une seule personne, et intervenir largement - et aussi par prudence - à la préparation des repas?Et lorsqu?il pleut de ne pas trop faire attention aux traces de pattes : Willy manque totalement de savoir-vivre.

Amitié et « goût de tripes ». Mais qu?est ce que je raconte? Un calembour bilingue et vaseux de surcroît dans ce forum si sérieux.

Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 17:24



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Marie Jo,

Bonsoir.

Geromeix : inattendu mais on ne sait jamais alors je suis preneur.

Je pense subitement que les Jerome sont probablement les plus nombreux dans les actes. Or je n'en connais aucun dans notre monde d'aujourd'hui.

Merci encore une fois de ton opiniâtreté dans cette compilation.

Amitié.
j.michel007
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 17:27


Inscrit le: 17/02/2004
Messages: 502
Merci Fredy,
SUPER, j'ai bien reçu les 3 actes.
Mille mercis,
bonne soirée
Jacqueline MICHEL
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 17:42



Inscrit le: 26/08/2005
Messages: 8 096
Serge

c'est vrai que nous sommes sérieux mais grâce à toi, qui y met un peu de piment , il l'est moins et je m'en réjouis

je tape les GEROMEIX qui j'en suis persuadée ce rattache aux autres


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 17:55



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Bonsoir le forum.

Les récits des excursions de jeunes gens de Sercoeur sont dus à mon grand-père. Je me suis contenté de recopier son manuscrit en y ajoutant quelques coquilles, hélas.

Louis Victor écrivait beaucoup, essentiellement sous la forme d?éditoriaux et de polémiques dans les journaux.

Syndicaliste enseignant actif, il produisit entre les deux guerres un journal corporatif : le « Bloc Laïque ». À la Libération il contribua à la création de la Liberté de l?Est, née sous l?impulsion de son ami Chatelain-Cez. Les éditoriaux de Louis Victor dans ce journal étaient parfois assez virulents et déclenchaient souvent de sérieuses polémiques dont on a perdu l?habitude aujourd?hui, détrônées qu?elles sont par les confrontations télévisuelles.

Une copie de la transcriptions des voyages de l?époque de Sercoeur existe aux AD88.

Amitié.
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 18:19



Inscrit le: 26/08/2005
Messages: 8 096
pas de soucis Charly

c'est comme tu peux , comme MamyClo, ma liste est longue , je peux attendre , mes ancêtres ne s'envoleront pas


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Lucie.M557
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 18:55


Inscrit le: 22/10/2008
Messages: 1
Bonjour,
Je suis issue d'une branche de VILLEMIN CAJELOT dans les Vosges.
Villemin du côté de EPINAL/FONTENAY/DEYVILLERS et Cajelot du côté RAon l'étape.

Lucie
MamyClo
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 19:10



Inscrit le: 28/03/2007
Messages: 8 928
Katia,

Pour ton problème italien j'ai peut-être une explication bien qu'il y ait pas mal d'années d'écart. Ceci se passe au XX° siècle
Deux s?urs ont eu des enfants hors mariage d'hommes mariés.
Les pères avec leurs épouses ont élevé ces enfants comme les leurs.
Et je pense pas qu sur leur acte de ° figure le nom de leur mère biologique...

Quant aux actes anciens, il semblent que n'apparaissent le nom de la mère que si elle a une certaine notoriété ou que da famille est influente.
C'est ce que j'ai déduit de certaines de mes recherches.
Moi, c'est le Frioul et toi?

A bientôt

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Carole.J95
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 22 octobre 2008 19:58


Inscrit le: 03/06/2008
Messages: 360
Bonsoir la file,

bonsoir Charly,

pourriez vous, lors de votre prochain passage aux AD regarder si vous trouvez :
0 LOMBARD Marie Emilie 1877 sur Harol
et
0 Clemence Leontine en 1879 sur Harol
ce sont les filles de LOMBARD Charles nicolas et VALENCE Marie Emilie

d'avance merci
Cordialement
Carole
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