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Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88) - Filae.com
Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: vendredi 24 octobre 2008 21:02



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
Merci Elodie, Marie Paule, Nicole, Yves, Katia, Mari-Jo, Gisèle, le voyage s?est très bien passé, sans le décalage horaire, ce serait une routine pas désagréable, mais ces 6 heures manquantes ou en trop, tout dépendant du sens, sont assez pénibles à vivre et se font sentir plusieurs jours.

Ce week end une heure de moins dans le décompte !
Mais ce n?est rien à côté de Katia, de son mari qui fait le tour de la Terre on va dire !

Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: vendredi 24 octobre 2008 21:17



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
Ma connexion Internet plus que misérable ici en ce moment (peut être à cause de son non activité prolongée), fait que mettre un message tient du miracle !
donc je rassemble les suivants en un seul message, et en évitant de trop taper sur la pauvre souris qui n?a rien fait de mal j?espère qu?il ne s?inscrira pas X fois comme le précédent.

J?essaie de supprimer les multiples copies mais c?est trop long, j?abandonne !!



Serge, you?re not stupid, just joking !
Thank you, we had a very good and quiet trip, and I had a lot of fun with your grand father stories ! HUGH !

Marie Paule, comme l?a bien retenu Mari Jo, surveillante en chef du forum vosgien, je serai à Epinal, aux AD très probablement le 3 novembre. De toute façon je t?appelle, et on reprendra nos petites habitudes de l?an dernier.

Yves, j?espère que tu pourras venir aux AD cette semaine là aussi.



Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: vendredi 24 octobre 2008 22:47



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Andrée, contente que le voyage se soit bien passé.

J'étais en train de vous faire un long message de bavardage, et cet adorable ordinateur de travail a rafraichi la page sans même me l'avoir demandé... Et a tout fait disparaitre... Sale bête, pour être polie!

Ca doit être le signe qu'il faut vraiment que je mette au travail... J'ai des avions sur le feu, et quand c'est un peu calme de bon matin, ça signifie qu'on aura un bon coup de feu dans la matinée... Autant être prête!



Camusso.D
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: vendredi 24 octobre 2008 23:29



Inscrit le: 10/09/2007
Messages: 1 155
Bonsoir à tous

Passez tous et toutes un bon week end Flex

Merci Yves pour l'indication de Bar sur Aube

http://gw5.geneanet.org/index.php3?b=thepunisher
marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: vendredi 24 octobre 2008 23:56



Inscrit le: 18/03/2007
Messages: 5 701

Bonsoir à tous
Andrée ,je serai ravie de te revoir et comme tu le dis de reprendre nos petites habitudes on retrouvera Yves avec plaisir , mais quel dommage que la saison et l'époque de vacances ne te permettent pas de te joindre à nous ,Marie-Jo !!!

Yves, moi aussi j'ai bien ri j'ai réussi à enregistrer la "poësie" parmi les images du forum et vais l'envoyer à ceux qui me transmettent des images et diapos olé olé
dont un cousin !!!





http://gw.geneanet.org/mariepaule7
marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 02:36



Inscrit le: 18/03/2007
Messages: 5 701
Plus personne
Serge va bientôt se réveiller!!!
Bonne nuit ou fin de nuit à tous


http://gw.geneanet.org/mariepaule7
Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 04:39



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Bonne nuit Marie-Paule,la pause déjeuner est finie pour moi...

Et bon petit-déjeuner à Serge!


christ.L12
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 06:09



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
bonjour

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Jean-Marie.L59
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 07:34


Inscrit le: 13/01/2006
Messages: 85
Bonjour a tous
A CHARLY 88
Pouvez vous me communiquer l'acte de mariage de mon AAGP: BRUNNER Jacques X DUPOIRIEUX Josephine mariés le 1.10.1849 à EPINAL.
Je fais jouer la fibre solidarité m'étant comme vous marié a THAON.
J'habite l'HERAULT et je ne peux pas aller aux AD d'EPINAL.
D'avance merci.
JEAN MARIE
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 07:40



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Bonjour.

Jeudi soir, le Syndic de notre copropriété et votre serviteur, nous avons obtenu d?une Assemblée Générale extraordinaire, la mission pour le Syndic de partir en justice contre une société immobilière de la ville de Paris, gérante des équipements indivis de notre quartier ; vous connaissez la couleur de la Mairie de Paris.
Nous avons également reçu la mission pour le même Syndic de partir en justice contre notre propre Mairie, totalement de l?autre couleur, dont les actions menées de concert avec des sociétés immobilières, y compris la précitée, nous déconcertent plus qu?un peu.
En fait notre petite société de copropriétaires est tout bonnement taillable à merci pour les dirigeants de ces sociétés et collectivités, toutes couleurs confondues ou, devrais-je dire, associées.
Hormis le droit administratif dans lequel je me suis trouvé en immersion totale durant quelques années du fait de ma profession, les démêlées juridiques auxquelles nous sommes confrontés me dépassent totalement ; heureusement que notre Syndic s?y meut comme un poisson dans l?eau. Cependant ces affaires présentent des aspects techniques contestables et là, semble-t-il, je me débrouille correctement.

Le Syndic me recommande d?éviter mes plaisanteries vaseuses au Tribunal?

Dur !

Alors en ce moment, je suis relégué à fond de cale pour bosser, et je charbonne, je charbonne?

Tenez, cela me rappelle la chanson :

You haul Sixteen Tons, etc.

Je crois bien que nous avions un chanteur, nommé Gaston autrefois, qui chantait cela en français. Nous chantions cela, il me semble, dans les couloirs du Lycée Poincaré à Nancy entre deux séances forcenées de math ou de physique. Cela fait plus de cinquante ans ; ce n?est pas possible, je dois me tromper.

Bon, je cause, je cause et je me disperse. Allez, hop ! Comme dirait Andrée, mais pas dans le coffre : au charbon. Les Jerome attendront un peu?

Amitié.
Marie Th A 10
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 09:00



Inscrit le: 15/06/2005
Messages: 1 826
Un petit coucou en passant et je vous souhaite un



Je tiens a remercier Arlette B (region Parisienne) qui m a retrouvé un ancetre Pierre Emile Peltier , que je rechais depuis 7 ans
Elodie.21
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 09:15



Inscrit le: 31/08/2005
Messages: 3 022
Bon week-end à toute la file

Pensez au changement d'heure ce soir !!!

:bisou: Elodie

http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lolo021
Si vous voulez voir mes peintures : egeorgel.livegalerie.com
Jean-Marie.L59
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 10:06


Inscrit le: 13/01/2006
Messages: 85
REBONJOUR
A CHARLY
Merci de ta réponse rapide.
La foire a POUSSAY !!! Souvenirs: Les marchands de bottes faisaient des affaires en or.
Je te donne mes coordonnées sur ta messagerie
Amitiés
JEAN MARIE
Arlette.B173
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 10:50


Inscrit le: 26/11/2007
Messages: 329

un petit bonjour et bon retour à Andrée au vieux pays c'est les vacances scolaires donc les petits enfants arrivent et vont annexer l'ordinateur par contre ils vont pouvoir m'expliquer un tas de choses avec un petit air de commisération attendrie ah cette Manou à qui il faut répéter plusieurs fois les manips ! mais c'est aussi un vrai lien entre nous à chacun son tour d'aider l'autre et vous est ce la même chose ?


Valerie.P547
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 16:10


Inscrit le: 05/10/2008
Messages: 158
Bonjour
*martine*
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 17:01



Inscrit le: 10/04/2005
Messages: 6 467
Gisèle.D47
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 17:19



Inscrit le: 23/11/2006
Messages: 3 111
BONJOUR par ce bel après midi d'été ici au bord de mer 25° , ciel bleu sans nuage, mais dès que le soleil se cache la fraîcheur tombe vite - Merci de nous rappeler l'heure d'hiver chic on dort un peu plus - bisous - coucou Martine
Gisèle
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 17:32



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217

Les jeunes de Sercoeur : toujours en ballade !

~~~~ BELFORT ~~~ 15 EN 16 JUILLET 1911. ~~
~~~~~~~~


C'est un beau lendemain de fête nationale, sous les premiers rayons d'un soleil déjà ardent que nous nous rassemblons pour notre quatrième voyage.
Nous visiterons, cette fois, la partie sur de nos belles Vosges et nous gagnerons Belfort, la cité héroïque aux émouvants souvenirs.
C'est toujours le même spectacle, suivi, malgré l'habitude acquise, par les regards sympathiques des amis.
Le toujours dévoué M. Couraux se charge, comme à l'ordinaire des piétons et les joyeux cyclistes prennent la tête de la caravane.
Nous allons bon train et, avant sept heures nous faisons une entrée remarquée sur la place de la gare à Epinal.
A 7 heures 15, notre train s'ébranle.
Nous sommes groupés dans deux compartiments voisins, et, dès cette heure matinale, nous n'engendrons pas la mélancolie.
Dois-je dire que parmi mes jeunes amis se trouvent quelques pompiers qui ont célébré hier, gaiement, leur fête traditionnelle ?
Remiremont. - Un certain nombre de mes jeunes gens connaissent la coquette cité et ses environs et, de la main, ils en font les honneurs à leurs camarades.
Les premiers contreforts des Vosges élèvent leurs crêtes à droite et à gauche. Les industrieuses localités se succèdent avec les cheminées fumantes de leurs nombreuses usines.
A partir du Thillot les sommets deviennent plus abrupts et la vallée se rétrécit.
Voici Saint-Maurice, au pied des escarpements pierreux du Ballon de Servance. Un dernier et rude effort de notre locomotive haletante nous amène à Bussang, la coquette localité frontière.
Nous descendons.
Je ne me retrouve pas sans émotion dans le milieu familier qui accueillait, il y a quinze ans , le timide débutant que j'étais alors.
Le bourg charmant s'est embelli encore, mais hélas !, la plupart des visages me sont maintenant inconnus et je croise sans nul doute certains de mes anciens élèves que je vois toujours bambins et que je ne reconnais certes pas dans ces robustes garçons barbus.
Nous entrons dans un restaurant proche pour prendre un léger repas. L'établissement me rappelle de bons souvenirs, un excellent camarade !
J'y trouve des figures inconnues et cela m'attriste !
Voici la Moselle et la maison commune. Je désigne à mes compagnons les deux fenêtres mansardées, qui furent miennes deux années et soudain je me sens vieux, vieux !
Nous prenons à droite le chemin de la frontière. La route est splendide et le soleil brille dans un ciel sans nuages.
Les habitations, éparses, font des taches blanches et rouges sur les flancs gazonnés des hauteurs voisines.
A côté de nous, le mince filet qui est la Moselle, se glisse parmi les blocs usés du lit à demi-desséché.
Voici le Hameau de Taye et, à gauche les sources minérales. Nous quittons la route pour atteindre, à flanc de coteau, le magnifique établissement près duquel se dresse, parmi les pelouses et les verts ombrages, un splendide hôtel.
Je ne conseille pas à mes jeunes gens de déguster un verre de l'eau fameuse. En la circonstance, ce pourrait être désastreux.
La route monte en pente douce et le col est proche.
Nous nous arrêtons, à droite, devant une inscription qui nous apprend qu'ici, Turenne passa la nuit avant de traverser les Vosges pour son immortelle campagne d'Alsace. A deux pas, je désigne la source de la Moselle, modeste vasque circulaire d'où s'échappe une mince rigole.
Nous sommes à la frontière et le tunnel sous lequel s'engage la route, présente sa gueule béante.
A côté, une construction rustique, en troncs de sapin : le poste de douane.
Mais nous quittons la route et prenons à gauche un sentier rapide. Nous allons faire l'ascension du Drumont dont le sommet dénudé domine la Haute Moselle. Ma femme, peu confiante en l'élasticité de ses jambes, prend le parti d'attendre notre retour.
Le sentier, bien qu'escarpé, est parfaitement entretenu et nous nous élevons rapidement. En certains endroits, il travers des couloirs abrupts et il faut marcher prudemment pour éviter les chutes dangereuses.
Nous sortons du bois.
Le faîte de la montagne se dresse à peu de distance. Nous n'avons qu'à suivre la crête pour l'atteindre. Une table d'orientation marque le point culminant.
La vue est splendide sur la magnifique vallée de Saint-Amarin qui s'étend à nos pies. Partout, des sommets en un grandiose chaos ! Au sud, les ballons d'Alsace et de Servance dressent leurs têtes chenues ; à l'est, c'est 'imposant massif du ballon de Guebwiller, le géant des Vosges ; au nord, le faîte du Honeck.
Nous prenons, dans ne ferme voisine, transformée en restaurant, un verre de bière. Sur des étagères, des liqueurs variées étalent leurs couleurs vives ; sur le comptoir, un phonographe nasille des scies quelconques.
Je me rappelle le temps où la ferme, n'étant pas "embellie" procurait seulement du vin ou du laitage qu'on dégustait au carillon rustique du troupeau disséminé sur la pente voisine. Oh ! progrès ! !
Nous retrouvons ma femme qui a eu tout le loisir de faire une abondante et indiscrète récolte de myrtilles, et nous traversons le tunnel. Au milieu, je fais remarquer à mes jeunes amis la frontière et sa borne. Du reste, il faut le dire note honte, la borne est superflue ; la différence d'entretien des deux tronçons est telle que la démarcation est frappante.
De l'autre côté du souterrain, l'auberge du "père Mura" nous accueille. Je me remémore les interminables parties de quilles faites autrefois avec les amis, au pied de ces immenses éboulis, dans ce cadre grandiose.
Voici justement le digne propriétaire. Pas changé ! lui, et portant allègrement les quinze années écoulées depuis notre dernière rencontré. Je lui serre vigoureusement la main. Il se pose en point d'interrogation et tout à coup, sa figure s'éclaire. Lui aussi m'a reconnu.
Allons ! je n'ai pas trop vieilli encore !
Il se hâte de nous préparer un repas rapide : charcuterie, viande froide et nous nus attablons avec un superbe appétit.
Nous griffonnons ensuite quelques cartes en fumant un cigare généreusement offert par notre hôte aimable, pendant que quelques enragés se livrent à une bruyante partie de boules.
Après une énergique poignée de main, nous prenons le chemin du retour. Quelques-uns de nos compagnons, malgré mes conseils, ont voulu profiter de cette incursion en Alsace, pour se procurer quelques menus cigares et cigarettes.
Nous passons sans encombre au poste de douane et nos contrebandiers d'occasion se moquent de leurs timides camarades.
Nous rentrons à Bussang.
Devant le bureau des douanes, le planton de service nous arrête poliment et nous fait entrer dans la salle de visite.
Oh ! ce n'est pas long et les rôles sont vite changés !
Ce sont maintenant nos fraudeurs qui font un nez d'une aune en tâtant leurs poches vides et leurs camarades qui s'amusent? intérieurement du reste.
Nous avons encore le loisir de donner un coup d'?il à la coquette cité. Nous montons les pentes rapides qui conduisent au fameux "Théâtre du Peuple". Mes jeunes artistes admirent avec envie la scène immense avec son cadre rustique, le vaste parterre et les pittoresques galeries.
Il est 4 heures. Nous regagnons la gare et, quelques minutes après nous descendons la rampe rapide jusqu'à Saint-Maurice.
C'est aujourd'hui une journée d'ascensions et, après le Drumont, nous allons escalader le Ballon d'Alsace..
C'est du reste un vrai plaisir. Le soleil baisse sur l'horizon et les premières fraîcheurs du soir en tempèrent les ardeurs.
Nous suivons un instant la route qui s'élève en pente douce, puis nous prenons les raccourcis. Mes jeunes amis font une ample connaissance avec les rafraîchissantes myrtilles qui piquent leurs taches noires aux côtés du sentier.
Voici la maison forestière du Plein-du-Canon. D'une plate-forme voisine, les regards se perdent dans les ombres violettes qui montent entre les flancs abrupts et rapprochés des deux Ballons.
Nous prenons un verre de bière et nous continuons notre étape. Etape courte du reste, car nous ne tardons pas à sortir du bois, à retrouver la route et tout de suite la Jumenterie où nous allons passer la nuit.
D'un côte, c'est la ferme classique de la montagne, à la toiture basse recouverte de pierres ; en face un hôtel récent surmonté d'une terrasse crénelée et aux volets encore clos.
Derrière la ferme, un groupe de faucheurs termine dans le crépuscule, sa tâche journalière. Mes jeunes fous s'élancent et sans plus tarder font la démonstration pratique de leurs talents rustiques.
Pendant ce temps j'établis avec le fermier le menu copieux qui réparera les forces de mes excursionnistes. La fermière se hâte à ses casseroles et je rejoins mes bruyants compagnons.
La pittoresque vallée des charbonniers s'ouvre sous nos pieds. Des profondeurs violettes, dans la paix du soir, montent des murmures vagues et lointains.
Mais la table est mise et on nous hèle. Oh ! ce n'est pas luxueux ! Une table épaisse, des bancs grossiers à peine rabotés, de vulgaires assiettes de terre. Mais quelle potée d'une soupe au lait odorante et savoureuse !
Mes affamés la déclarent exquise et y retournent sans discrétion.
Comme notre repas s'achève, le propriétaire de la ferme et de l'hôtel, en villégiature dans une villa voisine, vient nous saluer. Il nous entretient longuement et tient à nous montrer lui-même nos chambres dans l'hôtel ouvert pour la circonstance. Le mobilier en est simple et confortable et vraiment nous allons passer une bonne nuit en cette maison hospitalière.

* *
*
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 21:50



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Christian,

Bonsoir.

Désolé, je n?avais pas remarqué la présence de ton message.

Le couple est enregistré dans ma base. J?ai l?acte de mariage ; je lis : Jerôme, sans hésitation. En ergotant on pourrait objecter : Gerôme, mais certainement pas Herosme.

S'il s'agit d'un relevé, je penserais à une faute de frappe car "G" et "H" voisinent dans le clavier.

Je suis toujours incapable d?expédier une pièce jointe ou une image dans l?hébergeur.

Amitié.

Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 22:06



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Ce satané ordinateur rafraichit tout le temps la page quand je suis à la moitié de mon message...

En parlant de moitié, j'ai récupéré la mienne hier soir... Sans ses bagages, qui arriveront peut-être ce matin, ou ce soir, ou... Ben on vera, mais dans la semaine!
Bravo air France! A 3000 euros le billet d'avion, je suis très satisfaite!
Le plus beau, c'est que mon mari est une adorable bonne pâte... Il n'a rien trouvé de meiux que de signer une décharge de responsabilité du transporteur pour la perte "éventuelle", excluant ainsi tout remboursement si perte il y a. Et ceci s'est fait lorsqu'avec 4 autres passagers, ils sont restés scotchés devant un tapis roulant désespérément vide...
L'agent de la compagnie s'est empressé de leur faire signer ce papier, sinon, il ne faisait pas de recherches!
Alors soit je ne suis pas du tout réveillée et mon cerveau fonctionne alors vraiment au ralenti, soit cela est de la vraie filouterie... Je vais approfondir cela dans la journée, et me renseigner auprès de l'autorité compétente... Cela tombe très bien, je travaille ce matin, je vais aller poser la question à la compagnie concurrente sur le principe même de cette décharge...

Et j'en connais un qui va devoir se faire 90 km aller/retour, de bon matin, avec la fatigue du voyage, pour peut-être avoir son bagage...

Inutile de vous dire que lundi matin à la première heure, je serais dans les locaux d'Air France pour leur expliquer ma façon de penser!

Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 22:18



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
Bonne nuit et bon week end.

Ça y est, la connexion Internet s?est bien remise en place !

Serge, pour les récits,
Et voilà une image, modèle dernier cri il y a un siècle !




Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 22:48



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Ca doit être sympa une virée dans ce genre de véhicule!


marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: samedi 25 octobre 2008 22:49



Inscrit le: 18/03/2007
Messages: 5 701
Bonjour à tous
Merci Serge pour ce nouveau récit!!!
Toujours aussi agréables à lire

Ainsi donc ton Syndic n'apprécie pas autant que nous tes amusantes plaisanteries !!!!
Encore un qui ne connait pas la rigolade , en fait pas de circonstance en l'occurence!!!!!


http://gw.geneanet.org/mariepaule7
marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 02:29



Inscrit le: 18/03/2007
Messages: 5 701

Personne depuis tout ce temps
J'espére que vous avez mis vos pendules à l'heure !!
Le changement ne me dérange pas ,mais je déteste l'heure d'hiver !!!

Bonne Nuit à tous


http://gw.geneanet.org/mariepaule7
christ.L12
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 06:31



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
bonjour et bon dimanche,

je pars une semaine ,sans connexion internet,
pour libérer le Moulin, car les ouvriers envahissent ma demeure,
pour installer le chauffage avec radiateur basse température et plancher chauffant ,
ils ont déjà commencé vendredi le 1er trou ( 2 forages de 105m de profondeur )chauffage par géothermie et pompe à chaleur

bonne vacances à tous ou bon travail


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 06:32



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Bonjour,

Toutes et tous,

on roupille là-dedans !
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 06:33



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Christophe,

Bonjour.
christ.L12
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 06:38



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
non non Serge je suis là ,Bonjour ,

le matin c'est les gars qui commencent et le soir c'est les filles qui ferment la file


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christ.L12
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 06:40



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
une petite question à Marie Paule:
coordonnes tu toujours la couleur de ton écriture avec celle de tes robes ? (voir ta photo)ah ah !!!!


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Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 06:41



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Christian,

J?ai une copie des relevés des mariages de Raon aux Bois.

Effectivement le patronyme est orthographié comme tu l?indiques : Herome.

Or, j?ai bien signalé l?erreur en note, en lisant ce relevé il y a un mois. L?erreur est incontestable, l?acte étant bien lisible.

Amitié.
Francoise.C130
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 06:54


Inscrit le: 23/02/2006
Messages: 116
[CHARLYb][/b]

J'ai éclaté de rire en lisant le poème

Ceci nous change un peu de la morosité ambiante

Bon dimanche à tous

Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 07:05



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Marie Paule,

Bonjour.

Le Syndic et moi, nous nous entendons fort bien. Mes plaisanteries, il en connait quelques-unes, orales ou écrites, depuis les calembours, les charades à tiroirs ou rébus graveleux échangés autrefois entre copains lorsque le cours devenait soyotant.

Il craint simplement que je me libère devant le Tribunal, si on m?interroge. C?est pourtant un plaisir de sortir une bêtise, même éculée, comme cela au fil de la conversation courante, surtout en présence de personnages importants, du moins qui croient l?être.

Il en existe une, de plaisanterie éculée, que j?affectionne lors de réunions, lorsqu?un participant exprime un commentaire ou une question totalement oiseuse ou hors du sujet ; je lève le doigt et je dis poliment et imperturbablement :

Mais oui chère Madame, ou cher Monsieur, je me sens particulièrement concerné lors de tels échanges d?idées.

Ceux qui affectionnent les calembours me suivront. Pour les autres : bien détacher les deux syllabes de concerné.

Je ris, intérieurement, car il se manifeste toujours une partie étonnée de l?auditoire qui ne comprend pas pourquoi l?autre ricane. Et je profite de cet instant délectable qui passe?

Amitié.
Carole.J95
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 07:15


Inscrit le: 03/06/2008
Messages: 360
bonjour à tous,

eh bien, vous êtes bien matinals ! (enfin, si on peut dire !)

sinon, vous tous, "pro de la généalogie", je souhaitais vous faire part de ma reflexion et vous demander conseil :

après avoir remonter quelques branches de la famille,
je souhaiterais en savoir plus sur ces personnes (mis à part les renseignements sur les actes)
la plupart des couples n'ont pas de contrat de mariage, j'ai alors pensé aux successions
mais comment fait-on ? (entre autre pour retrouver un notaire, et ensuite ?)
si vous avez des pistes pour m'aider dans mes demarches, merci de m'en faire part...

Cordialement
et bon dimanche à tous
Carole


Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 07:52



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Serge, vous êtes délicieux!

rmeu
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 10:19


Inscrit le: 20/11/2004
Messages: 899
bon dimanche à tous
bisous mesdames

Marie Jo
je fais un copier coller des JEROME j'en ai dans mon arbre
bisous à toi et JUJU



Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 10:27



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Carole,

Bonjour.

Je connais deux méthodes pratiquées autrefois pour les partages successoraux.

La première me fut rapportée par mon grand-père, pince sans rire, lequel jusqu?à un âge avancé racontait toutes sortes de sornettes. Un homme si respectable ! Impensable !

Voici :

Lors d?un accord, pas seulement successoral, les adultes exprimaient leur compromis devant un enfant d?une dizaine d?année, en âge de comprendre, de bonnes santé et constitution et susceptible de vivre suffisamment vieux pour témoigner longtemps. on lui montrait par exemple le champ partagé et on lui désignait les repères permettant de localiser les limites des parcelles. Après cela on lui administrait une bonne raclée dont il ne pouvait que se souvenir avec tout ce qui précédait.

Voilà, je n?ai fait que rapporter. De toutes les manières tu ne peux pas compter sur ces témoins certainement disparus.

Je garantis la seconde sérieuse et véritable.

L?usage se généralisa progressivement de demander à un tabellion ou à un notaire d?acter les partages. Je connais mal la différence entre ces deux professions ; cela ne devrait pas être trop difficile à trouver si tu y tiens. Notons que cet usage fut, jusqu?à la Révolution, limité par le droit d?aînesse.

Il convient donc de quémander dans sa famille les vieux papiers enfouis dans des malles oubliées au grenier et de les lire. Ne pas oublier également de lire les couvertures de certains actes, issues d?actes plus anciens mis au rebut !

Il existe des archives privées que certaines familles acceptent d?ouvrir aux chercheurs.

Enfin, de manière certaine, les Archives Départementales conservent de nombreux dépôts de tabellions et notaires, dépôts je crois obligatoires pour ces derniers. Ces dépôts aux AD88 sont insuffisamment exploités. Il est vrai qu?il faut lire des centaines de pages pour extirper quelques bribes d?information.

Ce faisant, ne t?attends pas à recueillir une abondante moisson d?ancêtres. Néanmoins on bénéficie parfois d?heureuses surprises, j'en témoigne, par exemple pour mes Jerome.

Amitié et bon courage si tu te lances dans ce genre d?activité.
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 10:48



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Marie Jo,

Bonjour.

Si je roulais les "r" comme mon père dans des phrases expurgées d'articles, en penchant la tête tout en restant fort digne, alors je dirais que c'est encore un coup du charme slave.

Éventualité contestable, surtout lorsque je viens de terminer un nettoyage de jardin, comme à l'instant.

Amitié.
marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 12:30



Inscrit le: 18/03/2007
Messages: 5 701
Bonjour à tous
Le changement d'heure semble favorable à la bonne humeur !!
Il faisait soleil en matinée mais les nuages sont venus et c'est gris à présent


http://gw.geneanet.org/mariepaule7
Carole.J95
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 12:34


Inscrit le: 03/06/2008
Messages: 360
bonjour à tous,
bonjour SERGE,

J'aurai volontiers tenté la 1ere solution (qui me plaît bien !), mais....
je vais plutôt me tourner vers la seconde !
il me faudra juste prendre un "peu de temps" aux AD d'Epinal, lorsque j'irai, (peut-être fin d'année, mais il me faut trouver quelqu'un pour garder mes deux chérubin" !)
du côté familiale, je n'aurai pas beaucoup de chances de trouver : il semblerait qu'au file des déménagements et des aléas de la vie, beaucoup de documents ce sont évaporer (comme les photos, d'ailleurs..)
quel gâchis ! j'adore parcourir ces vieux documents et regarder ces photos, tranche d'une vie.... bref !

en tous cas, merci beaucoup Serge pour vos conseils et remarques...
merci aussi pour les récits si authentiques et sympathiques, que vous laissez au fils des pages du forum : c'est un vrai régal....
Jacky.R150
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 20:56


Inscrit le: 14/04/2008
Messages: 11
Je recherhe des éléments (naissance,décès etc) concernant mes AR GP François-Charles Rouillon marié à Joséphine Maria Mathias en 1876 à Dompaire (88).Leurs parents respectifs s'appelaient :Nicolas Rouillon marié à Marie-Marguerite Viriot et François Mathias marié à Marie-Françoise Viriot .J'espère que quelqu'un pourra m'apporter quelques precisions .Merci d'avance .Jacky R150.
Jacky.R150
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 20:58


Inscrit le: 14/04/2008
Messages: 11
Je recherhe des éléments (naissance,décès etc) concernant mes AR GP François-Charles Rouillon marié à Joséphine Maria Mathias en 1876 à Dompaire (88).Leurs parents respectifs s'appelaient :Nicolas Rouillon marié à Marie-Marguerite Viriot et François Mathias marié à Marie-Françoise Viriot .J'espère que quelqu'un pourra m'apporter quelques precisions .Merci d'avance .Jacky R150.
E.Frayssinet
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 21:34



Inscrit le: 20/05/2003
Messages: 95
Bonsoir à tous,

Je viens de découvrir récemment, suite à la mise en ligne des archives de Seine-et-Marne (77), que j'ai des ancêtres dans les Vosges !!!

En effet, mon ancêtre était marchand ferrailleur ambulant, et il s'est établi en Seine-et-Marne.
Ses 3 enfants étant nés en Seine-et-MArne, j'ai eu de la chance que soit indiqué sur l'un des actes de naissance que la mère, Marie Anne ROMAND, était née à Rozière-sur-Mouzon (88) et que le père, Jean-Baptiste MOUTHENOT, était né à Robécourt (88)

Les patronymes que j'ai pour le moment sont donc MOUT(H)ENOT, ROMAND, MOREL et DUZé

J'espère pouvoir avancer sur cette branche.

Ravie de me savoir VosgienneWink

A bientôt tous.

Elisabeth
Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 21:48



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
Bonne nuit !

Une autre voiture, toujours du début du XXème siècle.



Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: dimanche 26 octobre 2008 23:20



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Encore un message qui disparait... Bonne nuit la file, je vais devoir m'adapter avec le nouveau "décalage horaire"!

marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 01:36



Inscrit le: 18/03/2007
Messages: 5 701
Aprés avoir parcouru 100 pages des archives de Haute Marne ,où j'ai pu parvenir grâce aux conseils de Andrée et Roger ,que je remercie ,
j'en ai assez !!!!
Heureusement que je me suis entraînée pendant 15 ans sur les microfilms des Vosges :Ca aide beaucoup !!!!
Bonne Nuit à tous


http://gw.geneanet.org/mariepaule7
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 06:39



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Bonjour.

"Il pleut comme vache qui pisse !" ou, d'une manière moins rustique et plus poétique : "Il tombe des cordes".

Pas de jardin ; ma navrance est extrême. Et pas de facteur !

Je précise pour qui vous savez :

"It rains cats and dogs !"

SPP, est-ce ainsi que l'on cause dans le patois d'Outre-Atlantique ? Aux erreurs orthographiques près.

Amitié.
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 07:04



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217

Suite et fin de la pérégrination belfortaine.

Le lendemain, les étoiles brillent encore dans un ciel sans nuages lorsque nous nous levons. Nous voulons assister à l'impressionnant spectacle du lever du soleil. Nous avalons une tasse de café brûlant, et, après un adieu à nos aimables hôtes, nous escaladons la montagne dans les premières lueurs de l'aube.
Nous sommes vite au sommet. Les vallées sont encore plongées dans une obscurité profonde, mais à l'est, du côté de l'Alsace, les cimes s'éclairent.
Nous faisons les cent pas pour combattre le froid nocturne. Des lueurs roses irisent maintenant les crêtes au levant ; Tout à coup un mince filet rouge, en arc, sort de la brume lointaine : l'arc monte et s'épaissit ; encore quelques minutes et le soleil, rouge, énorme est débarrassé de son voile de vapeurs. Il ne projette aucun éclat et nous le regardons sans fatigue.
Par une curieuse illusion d'optique, lorsque nous le quittons de yeux, des cercles noirs se détachent sur le ciel qui s'éclaire et se livrent à une sarabande effrénée.
Les vallées sont toujours dans une demi-obscurité cotonneuse.
Tout à coup, l'astre radieux semble s'éveiller. Les cimes s'empourprent et resplendissent, les oiseaux lancent leurs joyeuses roulades, la nature tout entière tressaille.
Le soleil monte à l'horizon : le jour est venu.
Dans l'air pur est transparent, sur les pelouses humides de rosée, nous dévalons rapidement la montagne et rejoignons la route.
Nous avons salué, en passant, Jehanne la bonne Lorraine sur son piédestal de rochers.
A droite, nous prenons un sentier escarpé qui descend à pic les flancs abrupts du Ballon.
Un torrent l'accompagne et, sur deux kilomètres au moins, c'est bien le chemin le plus pittoresque qui se puisse imaginer. Je n'ai rien vu d'aussi sauvage dans nos Vosges et je me promets, in petto, de refaire ce trajet à une époque de hautes eaux.
En certains endroits, le torrent bondit sur des rochers gigantesques et le sentier domine l'abîme vertigineux. Des sapins, entraînés par les crues, gisent en travers du courant dans un inexprimable fouillis.
Nous retrouvons la route au profil rapide et nous continuons notre marche alerte.
Voici le Puid, grosse agglomération industrielle, avec son clocher de grès rouge.
Nos montres consultées, nous expédions un déjeuner sommaire autant qu'indispensable et nous repartons.
Mes jeunes gens s'amusent fort à suivre, un instant les évolutions d'un cycliste qui, avec une virtuosité extraordinaire, roule à belle allure sur sa roue arrière, sa machine cabrée.
Nous arrivons à Giromagny, importante localité, aux usines silencieuses en ce beau dimanche ensoleillé. Derrière nous se profilent dans l'azur, les sombres escarpements du majestueux Ballon.
Bientôt, le train nous emporte.
A Bas-Evette, nous rejoignons la grande ligne. D'immenses étangs couvrent la plaine et viennent battre la voie ferre.
Bientôt la citadelle de Belfort détache son imposante masse à l'horizon et nous pouvons distinguer la silhouette du lion accroupi.
Nous roulons dans la banlieue populeuse et industrielle de la ville e les nombreuses usines, métallurgiques et cotonnières, dressent leurs cheminées éparses.

Nous sommes à Belfort.

La matinée s'avance et notre visite ne sera en réalité qu'un patriotique pèlerinage aux émouvants souvenir du siège épique.
Avec une prévoyance qui témoigne d'une expérience qui nous honore, nous nous occupons avant toute chose, de nous assurer un indispensable et confortable repas. Un cocher aimable nous désigne un restaurant proche où nous passons un ordre. Puis nous nous enfonçons dans la ville.
Nous passons près de l'église Saint-Christophe, à l'architecture simple, avec ses deux tours quadrangulaires de grès rouge, et nous arrivons sur la place d'Armes.
Nous admirons longuement le magnifique chef-d'?uvre de mercier : "Quand-Même".
Une robuste Alsacienne, au n?ud traditionnel, soutient d'une main, un soldat qui tombe. Sa main libre a ramassé le fusil, et, dans un geste d'une superbe audace, elle semble jeter un défi à l'insolent vainqueur.
L'ensemble est saisissant, plus impressionnant encore au c?ur de la ville héroïque qui personnifie si bien la fière ville d'Alsace !
Nous sortons de la ville et prenons la route de la frontière. Nous admirons, en passant, la vieille porte de Brisach, superbe spécimen de l'architecture militaire du XVIIe siècle, avec son pont-levis, son fronton décoré de l'écu aux trois fleurs de lys et d'un soleil rayonnant. A droite et à gauche subsistent encore les fossés et talus, derniers vestiges des fortifications de Vauban.
A notre droite, la citadelle dresse sa masse imposante sur un énorme bloc rocheux. Des taches plus claires dans la maçonnerie, marquent les glorieuses cicatrices de blessures mal fermées.
Parallèlement à la route, du même côté, une longue crête rocheuse se termine par un éperon fortifié que nous apercevons à peu de distance : la Justice.
A gauche, au fond, voici tout près les casernes d'Infanterie ; plus loin, sur un monticule escarpé, le fort de la Miotte profile ses talus abrupts que domine la tour légendaire, palladium de la vieille cité et comme elle, relevée de ses ruines.
Nous arrivons au cimetière des mobiles aux mélancoliques ombrages.
Un sentiment de religieux respect nous étreint dès notre entrée dans l'enceinte.
Au milieu, le monument du souvenir, aux défenseurs de l'héroïque cité ! Au pied, des couronnes et encore des couronnes, des gerbes de fleurs cravatées aux couleurs nationales ; En bonne place, sous verre, la figure énergique de l'illustre colonel Denfert. Tout autour, une impressionnante bordure d'obus de toutes formes et de tous calibres, noirâtres et rouillés, mais menaçants encore !
Le gardien qui nous fait les honneurs du funèbre lieu nous apprend que dernièrement on retrouvait encore, en plein centre de la ville, plusieurs de ces terribles messagers. Songez qu'en 73 jours de bombardements, 98000 obus sont tombés sur la ville en flammes !
Nous écoutons silencieusement notre aimable cicerone, le c?ur serré, et par l'imagination nous revivons la sublime épopée. Oui, vraiment, elle a bien conquis le droit de rester française, la fière et superbe cité !
Nous faisons le tour des fosses communes, aux modestes tertres gazonnés.
Des centaines de mobiles, héros anonymes, dorment côte à côte leur dernier sommeil sous cet opulent gazon, dans lequel se jouent les joyeux rayons du soleil estival. Et il est tragique au possible de songer que les glorieux inconnus n'ont même pas le culte intime et touchant de ceux qui les ont aimés.
Des contractions nerveuses nous serrent la gorge ; nous ne pouvons cacher notre émotion !
Dans un coin, nous nous arrêtons un instant devant le monument aux victimes de l'explosion de l'arsenal en 1887. L'inscription est émouvante dans son laconisme : "Aux victimes du Devoir".
Oui, ce lieu mélancolique est bien le sanctuaire du Devoir et il semble que l'on en sort fortifié et meilleur.
Un chemin ombreux, dont les méandres enserrent le pied de la citadelle, nous amène au pied du lion gigantesque.
Sur son socle, au pittoresque revêtement de lierre, le colossal animal, accroupi, la tête fièrement dressée, la gueule menaçante, donne une saisissante impression de force redoutable.
Nous nous glissons entre les pattes énormes, taillées en plein grès rouge par Bartholdi. Au-dessus de nos têtes, les fenêtres de la citadelle s'ouvrent à une vertigineuse hauteur. Sous nos pieds, la ville se développe dans la large trouée.
Nous distinguons, tout près, le vieux Belfort, aux toits aigus et noirâtres ; plus loin, les faubourgs aux constructions récentes et aux nombreuses cheminées.
Nous continuons notre collection de cartes, et d'un pas rapide nous gagnons le restaurant où nous trouvons le couvert mis.
Nous faisons honneur à l'excellent menu, et, sans désemparer, nous reprenons notre promenade.
Nous nous empilons dans un tram qui nous emporte rapidement vers le populeux faubourg de Valdoie.
Au passage, nous remarquons les belles devantures des superbes magasins du nouveau Belfort. Dans une foule dense et animée, nous avons la vision rapide d'un départ de course cycliste.
A mi-chemin de Valdoie, nous mettons pied à terre et nous nous engageons, à gauche, sur la route de Cravanches.
Nous sommes en pleine campagne.
Loin, à notre gauche, la citadelle sur laquelle le lion fait une tache claire, se profile en gris sur le ciel azuré.
Voici Cravanches, petite localité à flanc de coteau. La route, aux méandres pierreux s'élève rapidement et nous nous épongeons avec ensemble.
A un détour, nous nous jetons brusquement de côté. Les cyclistes, dont nous avons vu, tout à l'heure le départ, à Belfort, dévalent en trombe, la pente abrupte. Ils ont failli nous faucher !
Nous sommes précisément arrêtés devant la demeure du gardien des grottes, un vieux défenseur de Belfort.
Après un accord facile, munis de bougies, nous suivons notre guide et continuant la rude montée, nous sortons du village.
A gauche, un sentier étroit, parmi des broussailles épineuses et des arbres épars, nous amène devant une grille qui ferme un orifice béant.
Les bougies allumées, nous nous enfonçons dans les profondeurs du sol. Des escaliers, taillés à même le roc, nous conduisent dans nue vaste salle dont la voûte s'arrondit à belle hauteur. Dans un coin, un bahut, aux portes grillagées recèle toute une collection d'ossements, de crânes, de colliers de pierres.
Notre guide nous explique que la grotte était sans nul doute habitée par une forte tribu lorsqu'un cataclysme mura les malheureux. Quand, il y a trente ans, une explosion fortuite fit découvrir la grotte, 17 squelettes furent retrouvés près de l'entrée obstruée.
D'autres, par suite des infiltrations se sont trouvés noyés dans des concrétions calcaires, énormes stalagmites dont nous admirons de beaux spécimens. Depuis leur découverte, le brave home travaille dans ces cavernes et il a mis à jour de nombreux ossements.
Il nous montre un fémur récemment découvert dans un bloc homogène et je réussis à en détacher un fragment.
Relique précieuse d'un vénérable ancêtre, car, d'après les constatations des savants, la catastrophe qui anéantit la tribu remonterait à la bagatelle de vingt mille ans au moins.
Nous continuons l'intéressante visite. Nous devons parfois nous baisser et des gouttelettes glacées impressionnent désagréablement nos nuques. Ailleurs, nous traversons des chaos rocheux sur des planches glissantes.
Nous nous retrouvons au grand soleil, tout frissonnants. La fraîcheur glaciale du tragique tombeau n'est pas seule, cause de cette pénible sensation.
Le tram nous ramène à Belfort. Le soleil baisse à l'horizon et l'heure du retour est proche. Nous consacrons les derniers instants à l'achat de quelques menus souvenirs et nous nous acheminons vers la gare.
Dans le crépuscule qui tombe, le train nous emporte. Longtemps encore, nous apercevons la citadelle et son farouche gardien ; puis ce sont les masses noires du Grand Ballon qui se profilent sur le ciel maintenant assombri, et auxquelles nous jetons un dernier adieu.
Il est tard lorsque nous retrouvons à Epinal notre sympathique convoyeur.
Le retour s'effectue gaiement dans la nuit tiède et, pour ne pas manquer à la tradition, ce sont de bruyants refrains qui signalent notre rentrée à Serc?ur et la dislocation de notre joyeuse caravane.


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j.michel007
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 08:41


Inscrit le: 17/02/2004
Messages: 502
Quelques infos sur Robecourt

- MOUTHENOT Anne + 23/2/1787, fille de Nicolas et MOREL Françoise

- MOREL
Alexis 1660->1725
Alexis 1707-1707
Alexis 1787-1787
Anne + 1700
Bernard ~ 1718-1762 , X HERBAS Françoise
François °1734, X LEBLAND Barbe
François 1749-1791, X JOLY Marie Anne
Françoise °1755
Joseph °1753
Marie Anne 1783-1792
Sébastien °1751, X PILLOT Catherine

Bonne journée
Jacqueline MICHEL
Elodie.21
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 09:15



Inscrit le: 31/08/2005
Messages: 3 022
Bonne semaine à toute la file

:bisou: Elodie

http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lolo021
Si vous voulez voir mes peintures : egeorgel.livegalerie.com
Sandra.L47
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 09:22


Inscrit le: 25/08/2005
Messages: 141
Bonjour,

Je suis à la recherche de l'acte de décès de:
Kronn ou Gron ou Grohne (j'ai retrouvée plusieurs orthographe lors de mes recherches)Catherine qui serais dcd le 20 novembre 1870 à Housseras.
Si quelqu'un a des infos, je suis preneuse.

Merci et bonne journée à tous.

Sandra
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