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Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88) - Filae.com
Gisèle.D47
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 10:09



Inscrit le: 23/11/2006
Messages: 3 111
BONJOUR !!! ici aussi il a plu et le temps est bien gris
Gisèle
Emilie
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 10:16



Inscrit le: 08/05/2006
Messages: 2 848
Bonjour,

Bon début de semaine à tous.



http://gw.geneanet.org/emige



Valerie.P547
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 11:32


Inscrit le: 05/10/2008
Messages: 158
Bonjour
rmeu
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 11:32


Inscrit le: 20/11/2004
Messages: 899
bonjour à tous
vent pluie et douleurs chez nous aussi
bisous mesdames


Danielle.T102
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 14:03


Inscrit le: 14/12/2006
Messages: 491
bonjour les vosges

pas beau nos plus dans le tarn mais encore temperature moyen.

qui peu allee au ad pour moi message page 512

merci a bientot DANIELLE
j.michel007
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 15:06


Inscrit le: 17/02/2004
Messages: 502
Bonjour,
Je recherche les actes de mariage suivants sur St Ouen les Parey :

- LAVAL François et GUYOT Catherine 14/01/1794
- RAGOUT François et VAUTRIN Marie 06/02/1753
- GUYOT François et VIRION Jeanne 30/12/1737
- GUYOT François et NOEL Agathe 31/03/1761
- PERRIN Charles et DIDROT Marguerite 08/10/1765

Merci par avance pour votre aide.
Pas chaud non plus sur la région parisienne, un vrai temps de novembre.
Bon après midi
Jacqueline MICHEL
marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 17:22



Inscrit le: 18/03/2007
Messages: 5 701
Bonjour à tous

Merci ,Serge ,toujours aussi intéressants les récits de ton grand père !!!


http://gw.geneanet.org/mariepaule7
Marie France.F19
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 18:05



Inscrit le: 16/10/2006
Messages: 3 318
Bonsoir toutes et tous

Courage MJosé avec deux petits tu es bien occupée, et le temps qui ne doir pas etre beau comme ici
Bisous aux petits



si tu ne sais pas ou tu vas pense d'ou tu viens
Nicole T33
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 18:11


Inscrit le: 02/04/2005
Messages: 476
Bonsoir
en Gironde: beaucoup de petites pluies mais le soleil est réapparu en fin d'après midi.
CHARLY (serge): je n'arrive pas à te mettre mes coordonnées en MP.En te remerciant pour tes recherches, comment faut-il que je procède pour te les communiquer?
ANDREE: est- ce toi dans cette superbe voiture?
A bientôt et bonne soirée (peut-être avec Julien Lepers?)

Nicole

Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 20:07



Inscrit le: 26/08/2005
Messages: 8 096
Pour Elisabeth

MOUTENOT J Baptiste, Nicolas, +MOREL Françoise
X 7.02.1809, Robecourt
ROMAND M Anne,Etienne, +DUZE Catherine

MOUTENOT Nicolas, Charles , BOULEAU(BOUTON) Anne
X 24.11.1778, Robecourt
MOREL Françoise, Bernard, +HERBA Françoise
Vf xx 26.04.1809, NOELM Anne, +François, SAUNIER Catherine

ROMAN Etienne, Amoncourt (52), +Nicolas, +CARET Françoise
X 3.02.1767, Rozières
DUZEY Catherine, +Paul, GUYOT Jeanne

MOREL Bernard, +Nicolas, DUFOUR Françoise,
X30.01.1742, Robecourt
HERBAS Françoise, Dieudonné, +ANTOINE Anne

MONTENOT Charles, Vrécourt, Charles, HENRION Marguerite,
X 3.02.1756, Robecourt
BOULEAU Anne, Louis, BESANCON Marguerite

BOLEAU Louis, Issoudun, Limoges, Léonard , MARTIN Jeanne
X 24.01.1719, Robecourt
BESANCON Marguerite, Sébastien, VOCQUE Barbe

BESANCON Sébastien, x 18.11.1692, Robecourt, VOCQUE Barbe



l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 21:18



Inscrit le: 04/11/2005
Messages: 2 102
GGD, dans le patois de la région concernée, on dit « il pleut à boire debout », expression que j?aime bien, je ne connaissais pas celle que tu cites, mais je l?aime bien aussi, même pas de faute d?orthographe dis donc !!

Et hop, suite et fin dans le coffre... journal du grand père écrivain.

Nicole, même météo chez moi ! mais c?est tout près de chez toi !
Non, dommage, ce n?est pas moi dans la voiture ancienne. C?était une course bien spéciale.

Courage Mari Jo, et prompt rétablissement à ta fille.

Yves, bonne nuit de travail, et à bientôt.

Une autre voiture de la course



(Je ne fais qu'un seul message, connexion lente et capricieuse ce soir !)

Elodie.21
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 21:55



Inscrit le: 31/08/2005
Messages: 3 022
Bonne soirée à toute la file et à demain

Yves bon courage pour le boulot

:bisou: Elodie

http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lolo021
Si vous voulez voir mes peintures : egeorgel.livegalerie.com
E.Frayssinet
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: lundi 27 octobre 2008 23:26



Inscrit le: 20/05/2003
Messages: 95
Bonsoir,

Merci infiniment Marie-Josée !!!

C'est impressionnant !! J'ai fais un bond de quelques générations grâce à vousWink

Pouvez-vous me dire la source de ces données ?
Cela ressemble à un relevé de mariages, non ?
Si oui, avez-vous copie de ces actes ou un relevé complet ?

Vraiment merci de votre aide, je n'en aurai jamais appris autant si rapidement sans vous.

Bonne journée à tous.

Elisabeth
Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 00:00



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Bonjour la file,

La pluie est contagieuse... Même temps ici en début de journée, il "rainait de big cats and dogs". Ca a l'air de vouloir se tenir maintenant, on verra.

Aujourd'hui, programme administratif: je fais mes comptes, et la paperasse pour mon départ en stage en Australie dimanche. C'est fou ce que j'aime courir après les papiers dans des administrations diverses et variées... Je rentre fatiguée à la maison en ayant pourtant l'impression de n'avoir pas fait grand chose de mes 10 doigts, à part attendre...

Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 00:02



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Andrée, il pleut à boire debout, ce n'est pas mal non plus... J'ai hésité ce matin à sortir avec mon shampooing et mon savon pour me doucher directement dans le jardin, tellement ça tombait.
C'est écolo, non?

marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 02:37



Inscrit le: 18/03/2007
Messages: 5 701

Bonne Nuit à Tous


http://gw.geneanet.org/mariepaule7
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 04:28



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Bonjour.

Ce matin, chiens et chats sont invisibles. Les habitués, habituées, devrais-je préciser, également.

Je suis seul dans les allées de ce forum. Bien éveillé comme à l'époque où je devais prendre le TGV de 06.15 pour Lyon et assurer mes six heures de cours hebdomadaires et d'un seul tenant par économie, à l'ENTPE.

La gens de Sercoeur se prépare pour une nouvelle ballade.

Bonne journée.
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 04:35



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Katia,

Bonjour.

Mais ce n'est pas "écolo" ! Absolument pas !

Le savon n'a pas le temps de se "biodégrader" avant d'aller irriter les racines des plantes et polluer la nappe phréatique.

Le passage par les bassins de décantation est obligatoire pour tous les savons. Ah mais !

Amitié.
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 05:02



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217


~~~~ 1913 ~~~~

~~~~ ( 12, 13 ET 14 JUILLET ) ~~~~

=====

~~~ METZ ET NANCY ~~~
~~~~~

- PAGNY S/MOSELLE.- NOVEANT.- GORZE.- REZONVILLE.- GRAVELOTTE.- AMANVILLERS.- ST.-PRIVAT- METZ.- NANCY.-

---- * ----
- METZ ET NANCY .- (12, 13 ET 14 JUILLET 1913)

----- * -----


12 juillet 1913.- Huit heures du matin. La "Jeune France" se rassemble dans la cour de l'école. Sous ce nouveau titre, nous retrouvons, à côté de quelques jeunes, les vétérans de nos précédentes randonnées.
C'est le tableau habituel, gai et mouvementé, des jours de départ. Avec notre veine coutumière, nous aurons un temps magnifique et les banderoles qui pavoisent nos bécanes et notre rustique char-à-bancs, flambent sous un soleil ardent.
Cette année, notre voyage traditionnel sera u véritable pèlerinage patriotique et ce n'est pas sans une réelle émotion que nous résumons l'itinéraire tracé.
Nous allons en effet visiter les champs de bataille des 16 et 18 août 1870 et parcourir, sur 25 kilomètres, le théâtre des plus effrayantes mêlées de l'année terrible.
Gorze, Rézonville, Gravelotte, Armanvillers, St. Privat ! Metz ! Noms qui sonnent douloureusement à nos c?urs de Français ; émouvantes étapes de ce voyage du souvenir !
Contrairement à la coutume, notre expédition comportera une part d'imprévu qui aura du reste son charme et nous donnera un air de pseudo-aventurier qui n'est pas pour déplaire à ma bande joyeuse.
Si nous savons en effet trouver à Nancy, le 13 juillet au soir, bon couvert et bon gîte, nous ignorons où nous coucherons ce soir même et si St.-Privat, [terme] de notre première étape nous offrira la modeste hospitalité qui nous suffirait. Si nous espérons d'autre part ne rencontrer aucun ennui en pays annexé, nous n'en sommes pas autrement persuadés, n'ayant sollicité aucune autorisation, et, si une anicroche survient, nous n'auront pas, comme à Colmar et Strasbourg le pauvre ami Wéber pour nous tirer d'affaire.
Et enfin, autre innovation, nous allons faire à bicyclette le parcours Pagny - St.-Privat - Metz - Pagny ; une soixantaine de kilomètres dont une partie par des chemins de terre fort accidentés. Eviterons-nous les crevaisons et autres incidents fâcheux susceptibles de nous immobiliser et de compromettre notre programme ? Mystère !
Nul, du reste, ne s'arrête à ces multiples points d'interrogation, et le benjamin de la troupe, mon fils, dont les 9 ans ½ et la bécane minuscule vont suivre mes conscrits n'est pas le moins enthousiaste.
Sauf ces détails qui ont sans doute leur importance, j'ai préparé consciencieusement mon rôle de guide historique en ces localités qui je vais fouler pour la première fois. Outre Jeanne, j'ai potassé, avec un beau zèle, Dick de Lonlay et parmi les vastes développements de l'historien, j'ai pu établir le plan des diverses phases des deux batailles et de la marche des armées.
Réellement, je pourrais rendre des points à feu Canrobert lui-même !
Mais nous voilà partis ; notre doyen en tête, avec le fanion de la "jeune France", le conducteur du char-à-bancs fermant la marche. Notre passage dans les localités voisines n'excite plus la curiosité d'antan : nous sommes si connus ! A peine, de ci, de là, sur le pas d'une porte ou au coin d'une fontaine, cette formule lapidaire :
« C'est ceux (sic) de Serc?ur ! »
Châtel - Invasion d'une boulangerie où nous complétons nos approvisionnements, remplacement rapide d'une enveloppe douteuse, et nous nous acheminons vers la gare.
Adieux ponctués d'un verre de vin blanc à notre excellent convoyeur et notre billet collectif établi au grand dam de notre caisse, nous attendons.
A 10 heures 20 nous embarquons et le train file à toute vapeur ! C'est ce même train qui, il y a trois ans, nous emportait vers Paris. Aussi jusqu'à Nancy, serons-nous en pays connu et, aux approches de la capitale lorraine, nos vétérans seront encore à même de documenter leurs jeunes amis sur les curiosités entrevues : salines de Rosières, hauts-fourneaux de Jarville, crassiers de la banlieue nancéenne.
Entre temps, nous prenons le parti de nous restaurer solidement pour n'avoir pas à perdre plus tard des minutes précieuses.
Nancy . - Nous avons quelques minutes d'arrêt, temps suffisant pou que je puisse confirmer au propriétaire de l'Hôtel de France notre arrivée demain soir.
C'est dans un confortable wagon à couloir que nous prenons place dans le rapide qui nous emmène sur Pagny s/Moselle. Nos menus bagages rangés, je me fouille instinctivement pour contrôler la présence de nos précieux billets. Ils sont bien là, mais le bulletin collectif d'enregistrement de toutes nos machines a disparu. J'ai beau retourner toutes mes poches : c'est un fait acquis.
Un article encore à ajouter au chapitre de l'imprévu !
Je rassure mon équipe inquiète et les têtes se remettent aux portières. Intérieurement, je suis perplexe et je me demande comment tout cela va s'arranger.
Pagny s/Moselle. - Nous descendons. Ma femme et un de nos jeunes camarades qui ignore la pratique de la bicyclette continuent leur trajet par voie ferrée. Par Mars-la-Tour, ils gagneront Conflans-Jarny, pénétreront en territoire annexé à Batilly et nous les retrouveront dans la soirée à Armanvillers.
J'ai hâte de régler la question vélos. La sortie faite, j'aborde le chef de service et lui expose le cas. Ouf ! plus de peur que de mal ! Un simple duplicata à établir, 10 centimes à verser et nous sommes en possession de nos précieuses machines.
Nous demandons la route de Metz et sans plus tarder, nous filons à belle allure ; Sur notre gauche, des coteaux escarpés sont couverts de vignes magnifiques ; à droite, le chemin de fer et la Moselle courent côte à côte ;
Arnaville, la dernière localité française ! la frontière n'est pas loin !
A la sortie du village, nous nous arrêtons au poste de douane. Les agents de service procèdent au plombage de nos bicyclettes, formalité trop longue à notre gré, mais qui nous permet de nous rafraîchir, en un café tout proche, d'un verre d'une excellente bière.
Il est midi et le soleil est brûlant.
Ragaillardis par cette halte forcée et intelligemment utilisée, nous reprenons notre route. Nous passons encore deux douaniers paresseusement allongés à l'ombre et, tout de suite c'est la frontière !

* *
*


Quelques jeunes garçons, non initiés, regardent curieusement la borne et le poteau et écoutent avec intérêt les explications de leurs aînés fiers de faire étalage d'une expérience qui leur rappelle d'excellents souvenirs. De mon côté, j'observe avec surprise que la région est fort accidentée et vraiment je me faisais du pays une idée toute autre. Cette impression, qui est celle de mes jeunes amis, ne fera du reste que s'accentuer et ce n'est pas sans raison que nous pourrons comparer certains aspects de la route parcourue, aux paysages les plus pittoresques de nos Hautes-Vosges.
C'est mieux que des collines qui nous ferment l'horizon et les sommets arrondis et dénudés, ne seraient les superbes vignobles qui en festonnent le pied, ne sont pas sans analogie avec nos vieux ballons.
Une agglomération importante : Novéant !
Nous entrons dans l'inconnu !
Outre les ennuis possibles que peut nous ménager une administration au militarisme inflexible et méfiant, nous allons quitter la superbe route de Metz pour prendre, à gauche, la direction de gorge et de Gravelotte.
C'est ce même chemin qu'empruntait, le 1- août 1870, au matin, le corps Alvensleben, se défilant sous le couvert des forêts proches, pour prendre en écharpe, sur le plateau de Gravelotte, l'armée de Metz en retraite !
Précisément, à l'entrée même de Novéant, une plaque indicatrice met fin à notre incertitude, et nous abandonnons la grand'route.
Le mouvement est à peine ébauché, qu'à 50 mètres en avant un : « Halt ! » énergique, suivi d'ordres non moins impératifs, nous immobilise.
Nous nous hâtons d'obtempérer, et nous dirigeons vers la douane allemande qu'on nous signale de cette façon peu engageante.
Quoique perplexes, nous avons peine à garder notre sérieux en présence du vieux douanier qui nous accueille d'un air rogue et ce n'est pas sans inquiétude que durant les interminables formalités auxquelles nous devons nous prêter, j'observe les chuchotements de mes jeunes espiègles, qui me paraissent tout prêts aux éclats d'une gaîté indiscrète et plutôt inopportune.
Mais figurez-vous aussi la tête la plus extraordinaire qui couronna jamais les épaules d'un douanier de Sa Majesté ! une tête extravagante ! une tête phénoménale !
Non la tête carrée proverbiale, mais plutôt parallélépipédique ! étrangement étroite, moyennement haute, mais d'une profondeur paradoxale : le front étroit séparé de l'occiput par un crâne plat, interminable !
Revêtez ce crâne d'un duvet clairsemé, ni poil ni plume, et vous aurez une vague idée du bonhomme.
Après une admonestation sans urbanité, en un français laborieux, le vieux fonctionnaire nous apprend qu'il nous faut à chacun une autorisation qu'il se met à établir incontinent.
Comme les indications de chacun de ces titres doivent être reportées sur un registre et qu'il s'agit en réalité d'une véritable enquête à dix exemplaires, nous nous demandons avec inquiétude à quelle heure nous rallieront, à Armanvillers, ma femme et son compagnon.
Enfin, tout se termine : il nous reste à verser 40 pfennigs pour entrer en possession du bienheureux papier qui nous donne, pour 48 heures, le libre accès des territoires du Kaiser.
Par un scrupule fort louable, notre digne phénomène ne nous rend la liberté qu'après un pointage consciencieux et un appel qu'il termine par un - Remy Jâbriel - (Gabriel) tellement irrésistible que nous écourtons les adieux, sautons sur nos machines et détalons pour éclater enfin d'un rire trop longtemps contenu.
Pauvre vieux douanier !! Il sera sans s'en douter la note gaie d'un voyage aux souvenirs plutôt émouvants !
La route, admirablement tenue monte en pente douce et malgré la température sénégalienne, nous allons bon train ; Nous suivons une vallée assez étroite, bordée de hauteurs boisées. A droite et à gauche de la route, des champs bien cultivés, des prairies luxuriantes, développent leur riche damier.
Voici Gorge, grosse localité à l'aspect cossu. La rue principale, que nous suivons, monte fortement et nous devons mettre pied à terre.
Nous sommes au-dessus du village. Un grand emplacement largement ombragé, est occupé par les diverses baraques et attractions de la fête patronale qui a lieu demain.
A droite de notre route se prolonge le fameux ravin aux flans boisés et abrupts.
A une bifurcation nous nous arrêtons perplexes. Sur notre droite s'ouvre un chemin de défruitement, peu praticable, mais qui me paraît bien être le chemin des champs de bataille. Un passant, rencontré à propos, nous confirme dans cette opinion.
Du point où nous sommes, nous distinguons parfaitement la lisière supérieure des forêts que nous suivons depuis Novéant et qui abritèrent la marche rapide du 6e corps allemand.
Le chemin que nous suivons maintenant est étroit et les pluies récentes l'ont raviné : cependant nous allons rapidement.
Tout à coup, c'est une véritable plongée : nous coupons le ravin. C'est une descente verticale que ceux qui n'ont pas de frein exécutent prudemment à pied. La montée n'est pas moins abrupte, et sous le soleil de plomb, nous nous épongeons à qui mieux mieux.
Nous arrivons enfin sur le vaste plateau, et avec un soupir de soulagement, nous nous remettons en selle.
Quelques minutes encore, et, brusquement, c'est le champ de bataille !

* *
*


A une centaine de mètres, sur la droite, un monument attire notre attention ? Nous le gagnons rapidement.
Sur un amas de rocs, un aigle immense, ailes déployées, bec menaçant et toutes serres dehors, semble prendre son essor sur Metz, perdue là-bas dans la brume bleuâtre.
C'est le monument élevé à la mémoire d'un régiment d'artillerie allemand qui a dû être terriblement décimé si nous en jugeons par l'interminable liste des officiers tombés. -
Nous regagnons le chemin et soudain notre c?ur se serre au spectacle qui se déroule sous nos yeux.
Sur l'immense plateau doré par les blés mûrs, partout, à l'infini, des croix ! modestes croix de bois, uniformément peintes en blanc, avec une courte inscription précédée du fatidique "Hier" (Ici).
Ces croix surmontent des tertres gazonnés bien entretenus, parfois de véritables talus d'une éloquence lugubre !
Aucune clôture autour de ces tombes anonymes. La charrue en fait pieusement le tour, mais la nature ne perd pas ses droits et les épis dorés, les coquelicots sanglants s'inclinent jusque sur ces pauvres buttes et, dans un murmure très doux, parmi les crissements aigus des insectes en délire, semblent rendre hommage aux humbles morts dont le sang a rénové la vieille glèbe.
Le plateau n'est qu'un vaste cimetière et dans les molles ondulations du sol, ce sont des centaines de petites taches blanches qui blessent le regard.
Spectacle plus tragique encore sous ce magnifique ciel d'azur et parmi ces luxuriantes moissons !
Mes jeunes amis sont silencieux. Je lis dans leurs regards l'émotion intense qui les étreints. Dans nos pensées, revit la terrible journée, l'effroyable grondement de la bataille, les clameurs des mourants.
Lentement, nous poursuivons notre chemin.
De place en place, quelques enclos enserrent entre leurs grilles, sous de mélancoliques ombrages, les tombeaux de quelques chefs ou les monuments élevés à la mémoire des régiments particulièrement éprouvés.
La descente commence.
En avant de nous, à un kilomètre à peine, la grande route de Metz à Verdun aligne ses arbres vénérables.
Au bas de la côte, dans la prairie, à peu de distance de la route, un groupe de maisons : Flavigny, pris et repris avec un furieux acharnement. Des croix toujours, mais sur fond vert, cette fois !
A quelques centaines de mères à gauche, sur la route, Viouville et plus loin, Mars-la-Tour, la France !
A droite, c'est Rézonville tout proche, puis Gravelotte. Quels souvenirs !!
c'est près d'un magnifique monument que nous prenons la large route et nous lançons à bonne vitesse pour rattraper le temps perdu.
Tout à coup, mon gamin, qui tient la tête, saute à terre et tous l'imitent. Le garde-champêtre de Rézonville, d'un geste énergique, a refréné notre belle ardeur. Et dame, il ne s'agit pas d'un garde-champêtre d'opéra-comique !
Coupe-chou au côté, fusil en bandoulière, bâton à la main, voilà pour l'arsenal du représentant de la loi.
Il est vrai que le coupe-chou ne doit pas sortir facilement de son fourreau et que le flingot est pour le moins contemporain de Frédéric le Grand, mais, enfin, mieux vaut se soumettre.
Comme le digne flic ne sait pas un mot de français et que nous ignorons la langue de Goethe, la situation pourrait se prolonger si nous ne songions à exhiber les autorisations du sympathique phénomène de Novéant.
C'est parfait, mais le champêtre ne nous fait grâce d'aucune, et lorsque son "Gute nach" nous permet de remonter en selle, nous avons bien perdu dix minutes.
Rézonville. = Malgré notre hâte, nous ne résistons pas au désir de nous rafraîchir. En un confortable café, nous nous arrêtons quelques instants devant de mousseuses canettes.
Nous remarquons, en bonne place, les portraits que nous rencontrerons partout, du Kaiser et de la Kaiserin.
Sur la table, deux obus rouillés voisinent avec le porte-allumettes.
Le cafetier, fort aimable, en un français très pur, nous apprend qu'autrefois, dans la campagne avoisinante, on récoltait fréquemment ces terribles reliques.
Sur ma demande, il nous indique de la main, à peu de distance du village, sur la lisière de la forêt, le lieu où se déroula la charge épique, épouvantable heurt de onze régiments français et de trente escadrons tudesques !
Une étape de quelques minutes, et voici Gravelotte.
Nous remarquons en passant, l'inscription indiquant la maison où Napoléon III passa la nuit du 15 au 16 août et d'où il partit, ce 16 août au matin, escorté de la brigade Margueritte, pour rejoindre Mac-Mahon.
L'armée, hélas, ne devait pas le suivre !
Nous laissons à droite le gros du village et son "Kriegs-museum" et, abandonnant la route de Metz, nous prenons la direction dArmanvillers.
J'ai demandé le chemin et je n'ai pas été peu surpris de m'adresser à un garçon de café à la cravate blanche et au plastron impeccable. Les boucheries des 16 et 18 août ont fait de Gravelotte et Saint Privat des localités fort visitées et tout s'exploite, même le culte du souvenir.
Verneville - Un verre de bière encore, bien plutôt pour donner quelques instants de repos aux jarrets qui commencent à se raidir. Il est 5 heures ½ et voilà 6 heures que nous courons par monts et par vaux sous u soleil torride. Nous avons la surprise agréable de nous entendre interpeller en un patois fort semblable à notre dialecte vosgien, par quelques consommateurs du lieu. Pourquoi faut-il que les fameux portraits officiels nous rappellent à la dure réalité ?
Il est 6 heures lorsque nous apercevons Armanvillers. Depuis quelque temps, déjà, nous avons reconnu les traces non équivoques de la bataille du 18 août.
Nous gagnons la gare sans tarder. Ma femme et son compagnon doivent s'y morfondre depuis un couple d'heures. Pas du tout : ils viennent d'arriver. Si nous avons payé notre tribut à l'imprévu, ils n'y ont pas échappé davantage et un déraillement en gare de Jarny a failli leur faire manquer le rendez-vous.
A deux kilomètres à peine, au sommet d'un plateau élevé, Saint-Privat la Montagne dresse son clocher, te nous nous y acheminons.
Dès les premières maisons, nous retrouvons en mieux, le mélange anachronique qui m'a frappé à Gravelotte. En avant de l'église, sur le bord du plateau, en face de la France proche, le vieux St.-Privat, aux maisons basses et grisâtres, en groupe serré. Sur la route de Briey, un certain nombre de constructions, outrageusement neuves : maisons de rapport, hôtels "Made in germany".
Nous ne nous attardons pas davantage à ces remarques car nous avons à résoudre le problème du vivre et du couvert et le premier, de l'avis de nos estomacs, présente un réel caractère d'urgence.
Un hôtel du Lion, de belle apparence nous paraît trop cossu pour notre modeste caisse, et nous nous adressons en face. Nous avons été fort mal avisés, car les patrons de l'établissement, beaux types de Teutons n'entendent pas un mot de Français. Un interprète bénévole nous vient en aide et comme la bonne, de son côté, écorche quelque peu notre langue, nous arrivons à nous faire comprendre.
on va nous préparer un repas sommaire : frites, ?ufs, salade, et nous installer des lits. Nous utiliserons l'heure de répit qu'on nous demande, à visiter la localité.

* *
*


Quelques pas nous amènent au sommet du plateau, et nous découvrons le versant qui, en pente douce descend vers la France.
C'est là ce fameux glacis de Saint-Privat, le tombeau de la garde prussienne !
Partout, à droite, à gauche, en avant, les monuments commémoratifs de la terrible journée !
A côté de nous, sur son socle de granit, un lion menaçant, la gueule largement ouverte vers la France : le monument du 3e Régiment de la Garde ! 360 officiers, 1060 hommes tombés dans les pâturages, à nos pieds !!
Eternelle ironie des contrastes ! Un moineau a fait son nid dans la gueule béante d'où sort un doux pépiement.
Sur toute la lisière du plateau, en arrière des maisons et des jardins s'étendent, ligne irrégulière et ininterrompue, les murs en pierres sèches d'où les tirailleurs du 93e de ligne brisèrent à rois reprises l'élan des colonnes d'attaque allemandes.
Le calme de cette belle soirée d'été contraste étrangement avec les émouvants souvenirs que réveille ce tableau.
A 50 mètres à gauche, un monument plus important se détache sur l'horizon qui s'empourpre : une tour au sommet crénelé et au soubassement entouré d'aigles aux poses héraldiques. Une grille l'entoure, avec, comme piliers, des canons fichés dans le sol.
L'inscription laconique : "Das Garde Corps den 18 August 1870" nous indique que nous sommes en présence du mausolée élevé à la mémoire des 807 officiers et 7923 grenadiers de la Garde fauchés sur ces pentes par nos terribles chassepots.
A côté, un établissement, mi-café, mi-musée nous retient. C'est le "Kriegsmuseum". Moyennant quelques pfennigs nous pénétrons dans la vaste salle où son pieusement recueillis et rangés , sur des tables ou sous des vitrines, les reliques de la terrible bagarre.
Armes disparates et rouillées : fusils aux bois brisés, sabres tordus tronçons de baïonnettes, écouvillons rompus, voisinent avec des tambours crevés, des clairons bosselés !
Dans les angles, des obus de formes et calibres divers ; éparses, des balles, forts lingots de plomb, écrasés et difformes.
Puis, des vêtements, des coiffures ! réunis dans la touchante promiscuité du néant : capotes déteinte de nos lignards et tuniques prussiennes ; képis garance et casques en cuir bouilli ; chaussures dépareillées aux cuirs verdâtres et racornis, bottes sans semelles, godillots, talons éperonnés ! Sur le tout, des traces non équivoques de la lutte effrayante : déchirures, trous béants !
Puis encore des épaves informes ramenées à la surface par le soc des charrues : étoffes terreuse, boutons verdegrisés, débris innombrables, glorieuses reliques de héros !
Ailleurs d'autres souvenirs plus intimes : livrets militaires, carnets, lettres, etc? et le bric-à-brac des objets anonymes :bagues modestes, riches alliances, montres, couteaux, pipes, etc? le tout, terni, brisé, haché !
A se pencher sur tout cela, on éprouve un frisson ; c'est toute une chevauchée macabre qui défile dans le noir de l'imagination enfiévrée !
Au milieu de la salle, sous de larges vitrines, les différents aspects de la bataille sont reproduits par de minuscules soldats coloriés. Aux murs , des portraits : rinces, généraux, officiers, ou victorieux ou dévorés par la fournaise ; puis des tableaux, avec schémas explicatifs, des diverses phases de la lutte.
Nous sortons du musée silencieux et très émus !
Mais la nuit tombe et nous nous hâtons vers notre hôtel. Le couvert est mis et nous nous apprêtons à faire honneur à la cuisine de l'hôtesse.
Il est heureux que nous soyons doués d'un robuste appétit ; autrement nous nous effondrerions !
Les Allemands ont le génie du "Kolossal" et leur cuisine, elle-même n'échappe pas à ce travers.
C'est un vrai monument, une pyramide de pommes de terre que notre blonde Gretchen dépose pesamment sur le bout de la table ! Et lorsqu'un deuxième édifice semblable vient, par une symétrie savante, meubler l'autre extrémité ; que deux saladiers immenses, pleins à déborder, viennent simuler deux vastes pelouses et qu'enfin, chacun de nous voit se dresser devant lui, tel un factionnaire barbu, un énorme demi de bière brune mousseuse, oh ! alors, il nous apparaît vaguement que notre appétit n'est que factice !
Bah ! à la guerre comme à la guerre ! Nous attaquons bravement les? frites, purée épaisse et sans saveur que nous nous appliquons en vain à relever de quelques feuilles de salade? nature. Avec beaucoup de pain, cela passe quand même !
Il nous reste la ressource de nous rattraper sur les ?ufs : quarante, au moins en deux plats titanesques. Après plusieurs assauts héroïques, nous capitulons honteusement : ils étaient trop !
Pour amorcer une digestion laborieuse nous grillons une cigarette en parcourant le village.
Dans la paix du soir, nous revivons encore la tragique épopée !
Canrobert ! âme ardente de la résistance, rivé dans ce crépuscule 'été, à ce village en feu et faisant tête à la ruée sauvage !
Façades muettes aux cicatrices visibles encore ; portique restauré du vieux cimetière, que n'avez-vous un langage !
Là-bas, à l'est, en France, des lueurs d'incendie éclairent la nuit. Ce sont les hauts-fourneaux et les aciéries du bassin e Briey, tout proche.
Nous réintégrons notre asile passager et, peu d'instants après, nous sommes tous dans le pays des songes.

* *
*

Carole.J95
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 06:17


Inscrit le: 03/06/2008
Messages: 360
bonjour à toute la file,

il n'y a pas grand monde, ce matin !
Bon mardi à tous

Bonjour Yves,

un GRAND merci pour vos recherches aux AD d'Epinal,
c'est vraiment sympa....
comment me les faites-vous parvenir,
avez vous mon adresse pour les envoyer ?

Cordialement
Carole
Jean-Marie.L59
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 06:21


Inscrit le: 13/01/2006
Messages: 85
Bonjour a tous
A CHARLY
Merci de ta rapidité.
J'attends cet acte
Donnes moi les modalités de reglement de tes frais
Amitiés
Jean Marie
Elodie.21
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 09:05



Inscrit le: 31/08/2005
Messages: 3 022
Bonne journée à toute la file

:bisou: Elodie

http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lolo021
Si vous voulez voir mes peintures : egeorgel.livegalerie.com
Gisèle.D47
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 09:10



Inscrit le: 23/11/2006
Messages: 3 111
BONJOUR, frisquet ce matin avec un grand soleil - bisous aux courageux de cette file sympathique
Gisèle
MamyClo
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 09:56



Inscrit le: 28/03/2007
Messages: 8 928
BONJOUR, BON JOUR!


b]Serge[/b], les souvenirs de ton grand-père mis en boite.

Mari-Jo toujours aussi efficace

Bonne journée

EVITEZ d'ouvrir des files chaque fois que vous avez une question

Il y a des files qui ont été crées par REGION.

Vous aurez plus de chance d'avoir une réponse rapide


Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 11:15



Inscrit le: 09/09/2007
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Serge, j'ai donc bien fait de me doucher chez moi...

Allez, je vais dormir... Mes 2 petits monstres ont été particulièrement vivants ce soir!

Jocelyne.A76
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 11:48



Inscrit le: 24/03/2007
Messages: 1 894
bonjour la file des vosgesHiding
coucou ma cousine GISELE rassures toi nous aussi le temps s'est bien refroidi et en plus il pleut pas de chance pour ma journée de repos :bisou:
aujourd'hui garde de notre petit fils ainsi que demain vacances obligent mais il est très sage à 7 ans ça s'occupe tout seul
bonne journée à vous toutes et tous:bisou:


Danièle.R43
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 14:04


Inscrit le: 24/06/2006
Messages: 238

Bonjour à toute la file,
La pluie est au rendez-vous, elle ne nous quitte plus depuis hier.
Je pose malgré tout une petite question, je recherche la ° de AUBRY
JOSEPH à Essegney il est ° ca 1679 je connais le nom de son épouse GERARD ANNE mais je ne sais rien de plus. Pouvez vous m'aider ?
Cordialement à vous tous.reflechis
j.michel007
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 17:07


Inscrit le: 17/02/2004
Messages: 502
Merci beaucoup Charly,
Avez-vous conservé mon adresse E-mail.
Bonne soirée
Jacqueline MICHEL
Nicole T33
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 18:32


Inscrit le: 02/04/2005
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Bonsoir
Un grand merci Yves.J'ai réceptionné les actes.
Je voudrais participer aux frais engendrés par ces recherches alors dis moi comment le faire.
SERGEVery Happyepuis qq années, je n'utilise que le savon de Marseille pour tous les traitements dans le jardin et il n'y a rien de plus écolo.J'ai ainsi beaucoup d'insectes présents (même les cétoines trop nombreux qui me boulotent
les fleurs odorantes telles les iris ou les roses)
Donc finis les insecticides polluants!!
Bonne soirée à toute la file
Nicole

Valerie.P547
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 19:44


Inscrit le: 05/10/2008
Messages: 158
Bonsoir et merci beaucoup Charly, c'est vraiment trés rapide!!! Est-ce que je vous dois quelque chose? Merci encore et à bientôt pour une prochaine demande, car j'ai une longue liste...
Bonne soirée à tous
Andrée.17
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 20:58



Inscrit le: 04/11/2005
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Bonne soirée.

Quelques autres vieux tacots de la course !








Elodie.21
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 21:04



Inscrit le: 31/08/2005
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Bonne soirée à toute la file et à demain

:bisou: Elodie

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Francoise.C130
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 22:01


Inscrit le: 23/02/2006
Messages: 116
BONSOIR

Qui a Barthélémy MATHIEU dans sa généalogie ?

(Je n'ai pas encore tout décortiqué ).

Peut-il être le père de Catherine qui a épousé Jean-Nicolas CLAUDE en 1836 ?
?

BONNE NUIT .



marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mardi 28 octobre 2008 23:56



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Bonsoir à tous
Passage presque nocturne une fois de plus !!!

Serge ,si je connaissais bien les itinéraires précédents de la joyeuse troupe de ton grand pére celui ci et tous les drames de la guerre de 1870 sont pour moi beaucoup plus nouveaux et inédits cette fois .
La guerre de 1914 que nos parents avaient vécu et sans doute son issue victorieuse ont un peu occulté les souvenirs de la précédente

Bonne Nuit à tous


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Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 07:01



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Bonjour.

Serge, il est là ! Avec quelques problèmes de serveur.

Je restaure et je reviens.

Amitié.
Gilles .P15
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 07:17


Inscrit le: 29/10/2008
Messages: 2
A titre d'info, nous avons les mêmes souches VINCENT BLAISE....
Gilles .P15
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 07:17


Inscrit le: 29/10/2008
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A titre d'info, nous avons les mêmes souches VINCENT BLAISE....
Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 07:17



Inscrit le: 10/05/2007
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Suite et fin du voyage des jeunes de Sercoeur en Alsace - Lorraine annexée.


Le lendemain, c'est un soleil radieux, un ciel immaculé qui nous accueillent au réveil. Sur la terrasse de l'hôtel nous absorbons sans enthousiasme, un verre de chicorée en griffonnant des cartes.
Il faut songer au départ. Nos comptes réglés avec nos dignes hôtes, nous sortons nos bécanes et les enfourchons après un rapide examen. Ma femme et notre jeune camarade empruntent le courrier qui va les conduire en gare d'Armanvillers. Dans un couple d'heures, nous nous retrouverons à Metz.
C'est 15 kilomètres d'une descente régulière, sur une route admirablement entretenue, dans un vallon frais et pittoresque, que nous allons effectuer. Aussi le chemin se déroule rapidement et sans incident.
Châtel- Saint-Germain. - Bourg important avec, à droite, un magnifique château moderne ? Le vallon s'élargit, la pente devient moins sensible.-
Moulins.- Nous débouchons dans la vallée de la Moselle, large en cet endroit, avec ses îlots ombragés.
Longeville.- La banlieue de Metz, dont nous apercevons à peu de distance l'imposante cathédrale. Les tramways se succèdent ; piétons et voitures animent la chaussée qu'une arroseuse humecte copieusement.
A droite, de vastes bâtiments militaires et en face, le pont monumental sur lequel nous traversons la Moselle pour faire notre entrée dans la vieille cité messine. Plus loin, les vieilles fortifications, es fossés pleins d'une eau verdâtre.
Un brusque crochet à droite nous ramène sur un des bras de la rivière que nous longeons jusqu'à hauteur e l'Esplanade. Des ombrages épais qui couronnent la vaste plate-forme, émerge la statue équestre de Guillaume 1er. Nous y reviendrons tout à l'heure.
Pour l'instant, nous avons hâte de gagner la gare et de compléter note caravane.
Quelques minutes encore, et, par la "Banhof-Strasse", laissant à droite le nouvel hôtel des Postes, nous arrivons à destination.
La nouvelle gare, inaugurée en 1908 est un immense édifice rectangulaire, revêtu d'une savante patine et d'un style moyenâgeux cher aux Germains. Sur la vaste place, sous les rayons d'un soleil déjà brûlant, c'est un va-et-vient continuel, grossi du flot sans cesse renouvelé des voyageurs.
Notre réunion opérée, nous gagnons le large boulevard Empereur-Guillaume (Kaiser Wilhelm Ring). A un carrefour, nous remarquons la statue équestre de l'empereur Frédéric III, géant barbu à figure placide.
A peu de distance, la porte Serpenoise (Prinz Friedrich Karltor) abondamment fleurie, s'ouvre à l'entrée d'une spacieuse avenue.
Mais nous avisons un modeste restaurant "Au Chemin de Fer" dont l'enseigne française nous paraît engageante. Nous y trouvons en effet le plus cordial accueil. Nos bicyclettes remisées en un garage provisoire, nous nous attablons devant un repas rapidement préparé.
Nous continuons notre promenade.
Les militaires de tous grades et de toutes armes encombrent littéralement les trottoirs. Nous remarquons particulièrement les officiers, à la morgue qui frise souvent l'insolence : lèvres rasées, monocle à l'?il, longue tunique voyante, pantalon à sous-pieds, hautains sous la casquette plate ou le casque à paratonnerre.
Nous atteignons la "Kaiser Wilhelm Platz" vaste espace rectangulaire, dont le sol blanc éblouit sous le soleil ardent. A gauche, de vieilles casernes françaises aux inscriptions détruites ; au fond, l'Esplanade, la magnifique promenade de Metz avec ses frais ombrages.
Nous saluons avec émotion, Ney, le héros e la Retraite de Russie, qui, le fusil en main, le geste énergique, semble faire tête encore à la ruée et nous nous glissons sous les voûtes vertes.
L'Esplanade est fort animée et c'est dans une foule dense que nous gagnons le monument de l'Empereur Guillaume qui surplombe la rivière. Le vieux soudard, colossal sous les plis de son ample manteau, montre d'un large geste d'orgueil les côtes de la Moselle, les plaines de la Lorraine conquise.
Sous nos pieds, une belle pièce d'eau, puis l'avenue et la Moselle rapide ; au fond, la masse imposante du Saint Quentin aux flancs abrupts.
Nous restons longtemps songeurs !
Nous joignons ensuite la cathédrale, magnifique spécimen d'art ogival. Nous remarquons, à l'angle du portail principal, un gigantesque prophète Daniel aux traits de Guillaume II, ? moins la moustache.
De l'autre côté de la Place d'Armes l'Hôtel de Ville développe sa superbe façade. Nous nous arrêtons un instant à observer les curieuses évolutions des soldats dont le poste se trouve au fond de la place. Leur pas de parade, martèlement rythmé qui nous semble ridicule, nous amuse fort.
Nous saluons un autre enfant de Metz : le maréchal Fabert l'inscriptions que nous relevons sur le piédestal de sa statue nous laisse rêveurs : "Si, pour empêcher qu'une place que le roi m'a confiée tombât au pouvoir de l'ennemi, il fallait mettre à la brèche ma personne, ma famille et mon bien, je n'hésiterais pas un instant à le faire."
Quelle ironie et quelle chute ! Bazaine après Fabert !!
Une courte incursion nous conduit sur la place du Théâtre, puis nous nous empilons dans un tram et passant sous la voie ferrée, nous grimpons la rude rampe des Plantières. Nous sommes à peu e distance de Borny, mais le temps nous manque pour nous y rendre. Nous nous promenons un instant dans la vaste nécropole et relevons une foule d'inscriptions qui rappellent la patrie perdue. Certaines, subversives sans doute, ont disparu sous le burin. La Ville avec sa ceinture de hauteurs fortifiées et sa large rivière, s'étale sous nos pieds.
Mais il est l'heure du retour.
Le tram nous ramène en ville. Nous reprenons nos machines et après un adieu à nos hôtes, qui ne cachent pas leur émotion, nous ramenons en gare nos deux piétons.
Cela nous est l'occasion e pénétrer dans l'immense édifice, tout un monde avec ses luxueux restaurants, ses salons de coiffure, et les multiples installations d'un peuple éminemment pratique.
Par les faubourgs aux nombreuses casernes de briques, nous remontons maintenant à belle allure la vallée de la Moselle.
Nous remarquons à droite un immense terrain d'atterrissage avec le gigantesque hangar de son "Zeppelin" et les garages plus modestes des avions.
A Ars nous tombons au beau milieu d'une fête syndical. Aux accords d'une marche entraînante, les corps de métiers défilent derrière leurs bannières et nous immobilisent.
A Jouy-aux-arches, nous donnons un coup d'?il intéressé aux ruines imposantes encore du magnifique aqueduc romain et nous nous hâtons de plus belle.
Novéant est proche.
Tout à coup, une détonation. C'est un pneu qui rend l'âme ! Culbute magistrale ! Deux ou rois de nos compagnons montrent leurs semelles, mon gosse couronnant le fouillis !
Heureusement, rien de cassé.
Notre camarade démonté va rallier la gare de Novéant à peu de distance et joindra au passage ma femme et notre jeune ami. Nous nous retrouvons tous à Pagny.
Toujours l'imprévu, que nous acceptons du reste sans humeur !
Nous sautons en selle et faisons force de pédales pour rattraper le temps perdu.
Au poste de Novéant, nous retrouvons notre douanier au crâne duveté. Un court arrêt et nous repartons.
Nous laissons enfin la frontière derrière nous et filons de plus belle car il nous semble que nous n'arriverons que très juste à Pagny.
Nous saluons au passage les douaniers français devant leur poste pavoisé. Ils ne nous imposent pas de visite indiscrète. Nous traversons Arnaville sans arrêt : enfin Pagny est proche !
Un village ! Nous ne reconnaissons pas les lieux ! une plaque indicatrice nous assomme : nous sommes à Bayonville sur la route de Toul ! Huit kilomètres nous séparent de Pagny et il est à peu près l'heure du train !
Comme imprévu, cette fois c'est un peu violent !!
Nous faisons un demi-tour sans grâce. Les plus alertes partent en trombe pour aviser, au passage, nos compagnons , de ce fâcheux retard.
Mon gamin commence à la trouver mauvaise, mais sans un mot, il "en met" et ne nous retarde pas.
Enfin, nous descendons à Pagny, en nage ! Il y a longtemps que le rapide venant de Metz nous a dépassés et nous ne conservons plus d'illusions.
Par acquit de conscience, j'entre à la gare pour tacher d'avoir des nouvelles de nos trois compagnons. Veine !!! Les voilà et le train n'est pas parti ! Les formalités de la douane l'immobilisent et le départ n'aura lieu que dans vingt minutes.
Pour une fois l'imprévu a du bon !!
Quand le train s'ébranle, nous avons repris notre gaîté et c'est très dispos que nous descendons à Nancy.
Les patrons de l'Hôtel de France nous accueillent de la façon la plus aimable. Ils nous conduisent à nos chambres : tapis partout, lits moelleux, fauteuils confortables, électricité, bref, de quoi faire ouvrir de grands yeux à mes rustiques compagnons.
Nous réparons rapidement le désordre de nos toilettes et descendons, car le couvert est mis.
Que n'es-tu là, cordon bleu de Saint-Privas ?
C'est un potage savoureux qui nous est servi, et des frites, dorées celles-là, et du poisson et de succulentes tranches de gigot ! Il faut voir si nous sommes un peu là !!
Le patron lui-même s'empresse à nous servir, charmé et flatté de notre bel appétit. Il a des attentions touchantes pour mon gamin, légèrement vanné !
L'Hôtel de France sera un des bons souvenirs de nos voyages.
Tout réconfortés, nous gagnons, rue Saint-Dizier, un cinéma dont le programme fort intéressant achève notre soirée.
Il est minuit lorsque nous prenons un repos bien gagné.
Le lendemain, nous faisons la grasse matinée.
Quand je descends, je trouve la Jeune France pavoisée au couleurs nationales par les soins d'un camelot avisé et je dois moi-même arborer une superbe cocarde !
Après un excellent déjeuner, nous nous dirigeons, en musant, vers la place Carnot où doit avoir lieu la revue traditionnelle. La place est noire de monde et nous évoluons dans les groupes pour être bien placés.
Bientôt, la "Division de fer" arrive et prend ses positions. Mes jeunes gens sont fort intéressés.
Le défilé commence aux sons des pas redoublés les plus entraînants. Et les sections se succèdent, admirablement alignées, les officiers aux brillants uniformes, caracolent dans les intervalles, les drapeaux passent et les têtes se découvrent.
Dans la foule, trépidante de patriotisme, ce sont des exclamations et des applaudissements.
Nous faisons un large détour pour regagner notre hôtel et nous admirons une partie des monuments qui se pressent aux c?ur de la vieille capitale lorraine : Saint-Epvre et sa flèche hardie, la palais ducal et le palais du Gouvernement, puis la place Carrière et son arc monumental ; la fameuse place Stanislas, gloire de Nancy, avec ses grilles merveilleuses et la statue de son bon duc ; l'Hôtel de Ville, l'imposante cathédrale et enfin la superbe rue Saint-Jean avec ses riches façades et son déluge de drapeaux.
Le menu est plus confortable que la veille encore !
Au dessert, le don anonyme d'un généreux ami me permet de consulter la carte des vins et nous trinquons joyeusement à la République!
L'après midi se passe comme en un rêve.
on nous rencontre tour à tour sur la superbe promenade de la Pépinière où nous nous amusons fort aux espiègleries de certains des hôtes du parc merveilleux ; sur la place Stanislas, au pied des mâts e Cocagne ; à l'autre extrémité de la grande ville même près des somptueux pavillon de Nancy-Thermal où malheureusement une consigne sévère ne nous permet pas de pénétrer.
La nuit tombe et la ville s'illumine lorsque le train nous emporte.
Nous retrouvons à Châtel nos vélos arrivés la veille et notre fidèle conducteur. Le temps est maintenant orageux et menaçant, mais nous rentrons cependant sans encombre.
C'est le retour habituel, gai et bruyant et nous nous séparons en nous donnant rendez-vous à l'an prochain.

---------- * ----------


L?année suivante, ce fut la guerre. Autre départ sans retour pour certains.

J?ai laissé étourdiment la relation d?une visite à Gérardmer en 1912. Je vous la livrerai prochainement, non pas que cette localité vous soit inconnue mais vous y découvrirez un aspect de la vie publique.

Amitié.
Katia.G73
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 07:34



Inscrit le: 09/09/2007
Messages: 3 236
Bonjour la file!

Pas beaucoup de passages hier!

Gisèle.D47
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 09:56



Inscrit le: 23/11/2006
Messages: 3 111
Bonjour la belle file bleue des Vosges - bonne journée et bonnes vacances à ceux qui le sont !!! notamment npos enfants et petits enfants. :bisou: :bisou:
Andrée la collection de tacots est superbe, c'était pour un rallye ce beau défilé ???


BISOUS JOCELYNE nous aussi avons très souvent les petits pendant cette semaine.
Gisèle
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 11:08



Inscrit le: 26/08/2005
Messages: 8 096
bonjour à tous

un petit coucou en passant

bricolage , bricolage et rebricolage

il faut les occuper ces petits bouts

bonne journée

bisous


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Elodie.21
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 12:06



Inscrit le: 31/08/2005
Messages: 3 022
Bonjour à tous

Ce matin, problème de connexion internet...

Bonne journée à toute la file

:bisou: Elodie

http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lolo021
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Emilie
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Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 13:08



Inscrit le: 08/05/2006
Messages: 2 848
Bonjour à tous,

Il parait qu'il neige dans les Vosges?
Par chez moi, ce n'est pas le cas mais beaucoup de brouillard. Il n'est toujours pas levé, je crois que c'est pour la journée. En tout cas, c'est mauvais pour les douleurs!



http://gw.geneanet.org/emige



marie paule
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 13:53



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Messages: 5 701
Bonjour à tous
Toujours passionnant les récits de promenades scolaires !!!

Andrée où a lieu cette course des vieilles voitures ???
Par moment on dirait la végétation des Vosges mais les vallées plus larges et les montagnes me feraient plutôt opter pour le Massif Central ,à moins que ce soit outre Atlantique .


http://gw.geneanet.org/mariepaule7
Laetitia.P158
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 14:16


Inscrit le: 26/03/2006
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bonjour,
pourrez vous m aider je cherche un mariage entre courteau(x) claude et bazelaire ou basilaire anne a auzainvilliers
je suis bloquer si vous pouviez m aider ce serai super merci d avanceWOW
Laetitia.P158
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 14:16


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bonjour,
pourrez vous m aider je cherche un mariage entre courteau(x) claude et bazelaire ou basilaire anne a auzainvilliers
je suis bloquer si vous pouviez m aider ce serai super merci d avanceWOW
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 14:50



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Messages: 8 096
Bonjour cousine Françoise

J?ai galéré pour tes recherches, heureusement que j?avais quelques infos dans mon arbre qui m?ont tuyauté vers la bonne destination
Donc voici ce que je trouve

CLAUDE J Nicolas, o 22 frim 10 = 13.12.1801, +Pierre, ABSALON Elisabeth
X 8.03.1836, Allarmont
MATHIS Catherine, (24a) Bionville, Joseph, +RECEVEUR M Anne

MATHIS Joseph, (76a), + 5.01.1837, vf x PETIT M Anne, xx RECEVEUR M Anne

MATHIS Jacques, (45a), vf PETIT Marie, +François, +DELON Anne
Xx 24.01.1809, Allarmont
RECEVEUR M Anne (34a), +Dominique, Scholastique ??

Voilà tu vois que Joseph et appelé aussi Jacques, selon les actes , ou avait-il les 2 prénoms

Sur Bionville j?ai rien trouvé , ni son x avec PETIT Marie

A+


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Valerie.P547
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 16:20


Inscrit le: 05/10/2008
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Bonjour
Marie-Josée .P
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 16:40



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en voilà une bien bonne , comme quoi, il faut toujours se méfier tant qu'on a pas les actes

GEROME Catherine (560a), + 9.01.1722


l'amitié,c'est graine de rien qui ne pousse pas au jardin,mais au fond du coeur humain

Serge.S273
Mise en commun des ancêtres des VOSGES (88)
Envoyé le: mercredi 29 octobre 2008 17:41



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UN CONGRES A GERARDMER.


~~ GERARDMER - 20 EN 21 JUILLET 1912 ~~
~~~~~~


Ce 20 juillet, dans la matinée, notre rassemblement traditionnel s'opère par un temps sombre et menaçant.
Ce sont toujours les mêmes visages, joyeux et sympathiques, les mêmes préparatifs, désordonnés et bruyants.
Cette fois, nous n'allons pas faire, à proprement parler un voyage. Un deuil cruel m'a forcé à réduire nos soirées hivernales, et notre bourse est légère.
Nous profiterons du Congrès qui réunit cette année, à Gérardmer, les membres de la Ligue de l'Enseignement, pour revoir la "Perle des Vosges" sous la brillante parure avec laquelle elle n'a pas manqué de recevoir ses invités.
Nous assisterons à quelques séances, et les fêtes de clôture n'auront pas de spectateurs plus enthousiastes que nous.
Quand nous arrivons à Bruyères, la pluie commence à tomber, fine et glacée. La petite ville travaille activement à la décoration de ses rues coquettes, car elle aussi aura demain soir, ne brillante inauguration. Lorsque nous descendons à Géradmer, il pleut à torrent. Les sommets sont vilainement encapuchonnés et drapeaux et guirlandes, déteints pendent lugubrement le long des hampes ruisselantes.
Pour la première fois, dans nos pérégrinations, le soleil nous boude. Ce n'a du reste qu'une importance relative puisque nous n'avons nulle randonnée en perspective. Mais que dirons nos hôtes lointains de notre fâcheux climat ?
Nous pénétrons précipitamment dans un restaurant, et, comme il est midi, nous nous mettons philosophiquement à table, en attendant que la pluie veuille bien cesser.
Au bout d'un instant, je laisse mes compagnons à leurs occupations gastronomiques et je me hâte vers l'école. Je dois demander à M. Géhin, qui assume les lourdes fonctions de Secrétaire du Congrès, de procurer des lits à ma caravane.
Mon excellent maître est furieux ! N'est-on pas en train en raison du temps vraiment désastreux, de donner avis de remise de la fête nautique et du feu d'artifice ?
Il faut entendre le brave secrétaire :

« Remettre la fête !! on sait ce qu'elles valent les fêtes remises !! Et demain, nos invités seront loin ! Et puis, du reste, il ne pleuvra plus ce soir !!! »

Il n'y a qu'a s'en rapporter à M. Géhin qui connaît son Gérardmer et l'appariteur interrompt son annonce intempestive.
A l'Hôtel de Ville, le Commissaire affecté au logement me délivre des tickets avec lesquels je trouverai, à l'école du Boulevard des lits militaires pour toute ma troupe. Une maison voisine nous hébergera, ma femme et moi.
Un aimable guide vient me montrer nos logements respectifs et je rejoins mes compagnons qui commencent à s'impatienter.
Il est deux heures et nous nous hâtons vers le Casino pour assister à la séance de l'après-midi.
Je désigne, à mesure, à mes jeunes amis fort intéressés, diverses personnalités et nous nous installons dans la vaste salle.
Je sortirais du cadre de cette relation sommaire en me faisant le rapporteur infidèle de cette réunion.
Quoiqu'il en soit, mes compagnons ont été fort attentifs et la magnifique causerie de M. Hinzelin sur "le C?ur et l'esprit de l'Alsace" les a laissés tout émus. Ne la connaissent-ils pas un peu, la chère province perdue ?
Lorsque nous sortons, la pluie a cessé. M.Géhin aurait-il de l'influence sur les éléments ? - Les chemins sont praticables et le soleil s'essaye à percer les nuées.
Nous nous joignons à la caravane qui va faire une courte promenade vers la Vierge de la Creuse. Nous y retrouvons l'excellent M.Garnier dont la compétence et le dévouement inlassable nous ont été si souvent utiles et nous devisons cordialement en gravissant la rampe escarpée.
Mon gamin, qui nous accompagne, et ses jeunes camarades font une ample récolte de myrtilles. Au sommet de la côte la roche énorme présente une Vierge grossièrement peinte avec, au pied une source limpide à la légende fraîche comme l'onde transparente.
Le jour baisse lorsque nous rentrons en ville.
Nous nous hâtons chez un restaurateur de mes amis qui nous fait l'accueil le plus cordial et dépêche sa femme à ses fourneaux.
Bientôt, nous faisons honneur à un substantiel menu assaisonné de la plus bruyante gaîté. Dame ! nulle fatigue n'en vient tempérer les ardeurs et certains paresseux déclarent sans honte que c'est ainsi qu'ils comprennent les voyages !
la nuit est tombée lorsque nous nous dirigeons vers le lac où afflue une foule nombreuse. Vraiment, l'excellent M.Géhin avait raison et les timides étoiles, qui s'essayent à percer les dernières brumes, font disparaître toute inquiétude.
Comme nous sommes munis de cartes de congressistes, au titre de délégués de notre S.A.G. qui est affiliée à la Ligue, nous entrons dans l'enceinte réservée et prenons place sur des sièges confortables.
La fête va commence.
Dans le fond, près de l'embarcadère de la Jamagne, les embarcations illuminées prennent rang pour le défilé.
Le spectacle est féerique. Les barques invisibles se meuvent silencieusement et leurs feux multicolores, s'entrecroisant, font rutiler les eaux tranquilles.
La Marseillaise, lointaine, annonce l'arrivée du Ministre de l'Intérieur et des personnages officiels et le défilé commence.
Les embarcations se suivent à peu de distance, brillamment illuminées et avec les décorations les plus originales. Un cygne gigantesque, un papillon aux ailes diaprées, un gracieux hydravion, un torpilleur minuscule, d'autres encore, profilent sur les eaux sombres leurs lignes de feu et se succèdent sous nos regards charmés.
Jamais mes jeunes amis n'ont été à pareille fête !
Mais le feu d'artifice commence.
Les fusées zèbrent la nuit de leurs traits de feu et retombent en gerbes multicolores. Les bombes éclatent, les soleils tournent. C'est un déluge de feu sur le lac embrasé ! Les pièces les plus diverses sont tour à tour allumées et jusqu'au bouquet final, c'est un véritable éblouissement.
Par le Boulevard brillamment pavoisé, dans la foule mouvante, nous gagnons nos pénates. Dans l'obscurité nous cherchons en tâtonnant les lits épars à même les parquets et mes jeunes gens élisent domicile en un retrait où se trouvent de couchages en nombre suffisant.
Ils sont enchantés de ce campement sommaire et il m'apparaît bien qu'ils ne vont pas s'endormir encore ! Au moment où je vais les quitter, l'un d'eux, à demi-dévêtu vient me souhaiter une bonne fête au nom de ses camarades.
Je suis très touché de cette manifestation spontanée.
Lorsque le lendemain, assez tard, je vais rassembler ma caravane, je trouve le nid vide et les oiseaux envolés.
Je les retrouve tous au restaurant, et d'une gaîté folle ! Ils ont dormi, Dieu sait comme !, mais ils se sont amusés, c'est incontestable et les "polochons" militaires ont dû décrire de fameuses paraboles ! !
Nous déjeunons tranquillement et gagnons la gare.
La place spacieuse est dégagée et des gendarmes y caracolent. Des troupes font la haie. on attend le Président du Conseil et les Ministres qui vont présider la séance de clôture du Congrès.
Les notes assourdies de la Marseillaise ! des commandements qui se transmettent ! un cliquetis d'acier !
Nous nous sommes hissés un peu partout. Personnellement, j'embrasse un réverbère.
Et, derrière l'escorte, sabre au clair, le défilé commence. Ce sont M.M. Poincaré, Steeg et Guisthau, les autorités civiles et miliaires, les élus du département et encore des parlementaires, les hautes personnalité de la Ligue, etc?
Pendant que les réceptions ont lieu à l'Hôtel de Ville, nous nous hâtons vers le Casino et nous assurons des places pour la séance solennelle qui va s'ouvrir.
La vaste scène se garnit soudain. Habits noirs et habits brodés, plastrons éclatants que barrent des écharpes, brillants uniformes, se pressent et se coudoient.
J'indique des noms à mes jeunes amis prodigieusement intéressés.
Lorsque la séance est levée, il est tard déjà et nous joignons rapidement notre restaurant.
Madame Lahache a bien fait les choses, et c'est un véritable banquet qui nous réunit. J'ai eu la bonne fortune de trouver deux collègues embarrassés, dont mon excellent voisin et ami Noel. Ils sont des nôtres et la fête est complète !
Au dessert, mes paresseux se déclarent enchantés et prétendent plus que jamais que nous avons trouvé la véritable formule des voyages captivants !
L'après-midi nous retrouve au Casino où l'on joue une pièce rustique charmante. J'y rencontre des collègues, des amis et j'abonde moi aussi dans le sens de mes placides compagnons.
La nuit est tombée lorsque nous quittons Gérardmer, noyés dans le flot bruyant des Congressistes.
Nous retrouvons à Bruyères notre bénévole conducteur et reprenons nos bécanes laissées en consigne. Comme le suis fort occupé à gonfler la mienne, une avalanche d'autos trépidants fait une bruyante irruption ; des messieurs se précipitent sur les quais ! Ce sont les personnages officiels qui, dans la chaleur du banquet qui vient de les retenir quelques heures à Bruyères, ont bien failli manquer le train !
Le dernier venu me passe littéralement sur le dos et comme je lève la tête, effaré, je reconnais la barbe noire de Son Excellence le Ministre de l'Intérieur. Mince d'honneur !
Dans l'obscurité profonde, nous prenons le chemin du retour. Mes joyeux compagnons ne tarissent pas : ils sont charmés de leur voyage et le manifestent de façon traditionnelle en réveillant les échos endormis.

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Bonsoir.
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