Français et francophones débarqués aux Etats-Unis


  • Archives nationales des Etats Unis

A partir de 1820, le gouvernement américain exige de tout capitaine de navire accostant dans ses ports la remise d'une liste de débarquement comprenant la nationalité des passagers. Il devient ainsi possible de quantifier l'immigration. Après New York, la Nouvelle Orléans est le 2e port des Etats-Unis Débarquer en Louisiane permet, via le Mississipi, de rejoindre les riches terres centrales de peuplement.


Si l'on cherche un ancêtre installé dans la région de Saint-Louis, Missouri (où se retrouvent nombre d'Alsaciens et de Francophones), plaque tournante des migrations entre l'est atlantique et l'ouest pacifique, il est préférable de chercher son débarquement à la Nouvelle Orléans plutôt qu'à New York. D'autres ports sont actifs, comme Charleston, permettant de rejoindre le "Vieux Sud" esclavagiste, où l'on trouve des colonies de Corses.


Dès 1848, pour les courageux attirés par les différentes ruées vers l'Or ou simplement parce qu'ils possèdent les qualifications de bergers indispensables (ils deviendront souvent cow-boys !), c'est San Francisco qui accueille les migrants des vallées alpines ou les Basques qui s'installent en Californie ou en Arizona.

Sources

  • Archives nationales des Etats Unis